« L’objectif n’est pas le nombre d’entreprises accompagnées mais la qualité du conseil. Il est préférable de n’avoir qu’une dizaine d’entreprises avec qui pérenniser les relations », s’accordent les responsables de la CCI.
Dans le cadre de la Quinzaine de l’International, organisée par CCI International Auvergne-Rhônes-Alpes du 3 au 14 avril, la CCI du Beaujolais propose des rencontres avec des experts sur les marchés à l’export, les 3 et 7 avril prochains.
Cet événement, en partenariat avec la CCI de l’Ain, a pour but d’aider les entreprises à structurer leur démarche sur le marché international. Pour l’occasion, un réseau d’experts installés à l’étranger et en région sera présent, pour des rencontres individuelles sur les problématiques rencontrées par les chefs d’entreprises.
Une bonne opportunité pour évaluer les différentes possibilités selon les pays ou encore bénéficier d’une analyse réglementaire des opérateurs internationaux au quotidien, avec des conseils personnalisés en matière de formalités, de douanes ou de réglementation internationale.
Approche rigoureuse
« Les intervenants à l’export sont nombreux et il est donc utile de guider les entreprises vers tel ou tel organisme, selon ses besoins », observe Pierre Casoli, vice-président de la CCI Beaujolais.
Parmi les intervenants, Business France, un acteur institutionnel qui œuvre à l’étude des marchés en amont de l’export et aide les entreprises à arbitrer selon leurs cibles. D’autres partenaires seront également présents, pour la mise en œuvre pratique de projets, comme l’Adamas sur l’aspect juridique. « L’international nécessite une approche rigoureuse et il ne faut pas être seul dans son coin mais procéder par un travail en équipe et écouter les problématiques de chaque dirigeant », insiste Pierre-Yves Guenot, responsable du service industrie-innovation-international à la CCI Beaujolais.
Implantation hors des grandes villes
Dans le Beaujolais, le tissu industriel à l’export est très diversifié, avec environ 500 entreprises à l’international, dont 250-300 régulières, et un tiers de viticulteurs. « Ce marché n’est pas réservé aux grosses entreprises et de nombreuses petites entités sont présentes à l’export sur le territoire », insiste Pierre Casoli.
Par ailleurs, avec l’arrivée du haut débit, les possibilités de travail et d’implantation hors des grandes villes augmentent. Un phénomène que connaît aujourd’hui le Beaujolais et qui devrait s’accentuer encore dans les années à venir. L’ensemble du programme de l’événement est consultable sur le site de la CCI Beaujolais.