Plusieurs dizaines de millions d’euros ont été investis chaque année dans l’outil industriel.
Courant février, Bluestar Silicones, cinquième fabricant de silicones dans le monde, a célébré dans le Rhône ses dix ans comme entreprise du groupe chinois Bluestar, ainsi que ses 60 ans de fabrication de silicones sur son site historique de Saint-Fons.
L’entreprise (ex-Rhodia) a profité de cette occasion pour inaugurer sa nouvelle ligne de production d’élastomères vulcanisables à chaud, dont la première partie est opérationnelle depuis fin 2016, et qui s’achèvera en avril 2017. Cet investissement, d’un montant global de 15 millions d’euros, a permis l’extension et la modernisation d’un atelier de production. « L’objectif est de doubler la capacité de production mais aussi de renforcer le niveau de qualité des élastomères pour servir des marchés à plus haute valeur ajoutée tels que le médical, l’alimentaire, l’aéronautique… », a résumé Frédéric Jacquin, Pdg de Bluestar Silicones.
Revitaliser l’activité
Bluestar Silicones, qui a réalisé en 2016, un chiffre d'affaires de 525 millions d'euros avec 1.500 personnes, est née en février 2007 suite à l’acquisition de Rhodia Silicones par China National Bluestar Corporation (filiale de ChemChina). Pour Frédéric Jacquin, « cette collaboration a permis de revitaliser et de pérenniser cette activité très exigeante en matière d’investissements tant industriels qu’en moyens de R&D et d’excellence opérationnelle ». Chez Bluestar Silicones, 230 personnes travaillent à temps plein en R&D, dont 130 à Saint-Fons.
Le centre de décision international sur les silicones reste bien situé à Lyon
En outre, en dix ans, « plusieurs dizaines de millions d’euros » ont été investis chaque année dans l’outil industriel, en particulier sur les sites français de Saint-Fons (600 personnes) et de Péage-de-Roussillon (Isère). Enfin, l’intégration prochaine de l’unité chinoise de fabrication de silicones de Bluestar (275 millions de chiffre d'affaires pour 2.000 personnes) au sein de Bluestar Silicones vient « officialiser le fait que le centre de décision international sur les silicones reste bien situé à Lyon (...) C’est une preuve indéniable de confiance tant dans nos équipes que vis-à-vis de l’écosystème économique, scientifique et social français et plus particulièrement lyonnais », conclut Frédéric Jacquin
Cet article a été publié dans le numéro 2278 de Bref Eco.