En doublant de surface, la boutique restaurant de la rue Vendôme va sans doute atteindre le niveau d’activité du vaisseau amiral Pignol, place Bellecour.
Le traiteur lyonnais Pignol poursuit son développement avec trois projets permettant d’asseoir son nom dans la gastronomie lyonnaise.
Le premier vient de s’achever. Il s’agissait de l’agrandissement de la boutique de la rue Vendôme à Lyon, première boutique créée hors de la Presqu’île (en 2000) et qui affichait jusqu’ici la plus belle rentabilité de la société au mètre carré. La famille Pignol a en effet pu reprendre les surfaces de magasins voisins pour doubler la taille de cet établissement qui accueille désormais un restaurant avec service au comptoir. « Nous envisageons ainsi une progression d’activité de 30 % sur ce site », estime Françoise Pignol.
Cette boutique porterait ainsi son chiffre d’affaires au niveau de celle de la place Bellecour (siège de la maison créée en 1954 par le père de Jean-Paul Pignol) qui réalise 1,4 million d’euros. Les cinq autres affichent toutes environ 1 million d’euros. Les boutiques/restaurants représentent à ce jour 41 % de l’activité totale, la brasserie du musée des Confluences atteint 15 % et la restauration événementielle 44 %, sur un total de 17,9 millions d’euros. Le tout est alimenté par la cuisine centrale de Brignais. S’ajoute la concession d’Eurexpo (4,2 millions).
L’ensemble totalise ainsi un chiffre d'affaires de 22,1 millions d’euros (190 salariés permanents), en progression de 11 % sur un an à périmètre égal.
Un périmètre bientôt élargi
Ce périmètre va cependant rapidement être modifié. Une boutique temporaire vient en effet d’ouvrir sur l’esplanade de Fourvière en pleine recomposition. Lorsque les travaux du site seront achevés, en 2019, Pignol y disposera de deux emplacements, pour la vente à emporter et pour la restauration. Entre-temps, mi-2018, aura ouvert une boutique dans la future halle du Grand Hôtel-Dieu.
« Nous serons fiers d’être dans les trois emplacements emblématiques de Lyon que sont Confluence, Fourvière et l’Hôtel Dieu » se réjouit Françoise Pignol qui travaille avec son mari depuis 1996 mais également avec le fils de Jean-Paul, Nicolas. Et, dans quelques années sans doute, avec leur fils Baptiste, actuellement au Pérou, dans une école partenaire de l’Institut Bocuse.
(Cet article a été publié dans le numéro 2300 de Bref Eco).