Fabricant et distributeur de produits de puériculture, la société clermontoise Babymoov s’engage à réduire son empreinte carbone. Des emballages plus vertueux, une garantie à vie des produits pour éviter la surconsommation, des produits plus écolos, des bornes de recharge électrique installées sur le parking de son siège clermontois…

La marque veut frapper fort. « Devenir plus écoresponsable est un engagement de tous les instants, mais la bonne volonté et les intentions ne suffisent pas. C’est pourquoi des actions concrètes sont prises dès maintenant et ce pour les cinq prochaines années », explique Laurent Windenberger, cogérant de Babymoov Group.

Chaque année, ce sont plus d’une vingtaine de nouveautés qui sortent des usines de production de Babymoov, pour répondre aux besoins des parents. « Nous avons décidé de remplacer petit à petit nos matériaux plastiques par de nouvelles solutions de substitution, comme des matériaux biodégradables, biosourcés, recyclés, non-polluants… Des matières premières de nos produits jusqu’aux composants de nos emballages, nous travaillons main dans la main avec nos fournisseurs pour des solutions plus respectueuses de l’environnement. »

Privilégier l’Europe et le local

Ce programme vertueux, baptisé GreenMoov, a été initié en début d’année, avant la crise de la Covid. Mais les trois cogérants, à l’origine de la création de Babymoov en 1997, devront tout de même revoir leur logiciel en profondeur. Car une grande partie de leur production se fait encore en Asie. Mais ils l’assurent : « Nous allons de plus en plus privilégier le made in Europe et le local. » 100 % des packagings devraient donc devenir écoresponsables ou réutilisables en 2024. Par ailleurs, Babymoov lance au mois de novembre l’opération « un babyphone Babymoov acheté = deux arbres plantés ». L’entreprise de 120 personnes (49 millions d'euros de chiffre d'affaires en 2019) s’apprête également à mettre sur le marché un coussin anti-coliques écolo : packaging réutilisable, certifié Oeko-Tex, il est fabriqué en Europe à partir de coton et de graines de lin bio.

Cet article a été publié dans le numéro 2429 de Bref Eco.