Christine Guillen, directrice générale d'Elsalys Biotech.
JM Huron / Elsalys Biotech
La société pharmaceutique lyonnaise qui développe des anticorps de nouvelle génération pour les patients atteints de cancers ou de maladies hématologiques rares annonce l'enregistrement de son document de base en vue de son projet d'introduction en Bourse.
Spin-off de Transgène créée en 2013, Elsalys Biotech vient d'enregistrer auprès de l'AMF son document de base, première étape de son projet d'introduction en Bourse d'Elsalys Biotech sur le marché d'Euronext Growth® à Paris.
Etre la première société française à enregistrer et à commercialiser un produit en immunothérapie
« Notre projet d'introduction sur Euronext Growth® s'inscrit dans notre volonté d'accélérer le développement de notre portefeuille d'anticorps innovants propriétaires, indique Christine Guillen, directrice générale et cofondatrice de l'entreprise. Elsalys Biotech possède tous les atouts pour amener rapidement au marché des programmes à forte valeur ajoutée pour le bénéfice des patients en attente de solutions thérapeutiques alternatives dans l'aGvHD, une maladie rare qui engage le pronostic vital des patients atteints de cette pathologie ou encore dans le domaine de l'immuno-oncologie aujourd'hui en pleine révolution. Notre modèle fondé sur une approche différenciée et rapide de l'analyse des nouvelles cibles thérapeutiques, la solide expertise de nos équipes et notre réseau de partenaires de premier plan nous permet d'envisager un potentiel de développement considérable et de concrétiser notre ambition d'être la première société française à enregistrer et à commercialiser un produit en immunothérapie ».
L'immunothérapie, un segment de marché très dynamique
Elsalys Biotech mène actuellement cinq programmes de développement d'anticorps. L'immunothérapie est aujourd'hui un segment de marché très dynamique, et en particulier ses applications en immuno-oncologie. Le chiffre d'affaires des médicaments d'immunothérapie est estimé à 45 milliards de dollars pour 2025, dont 30 milliards de dollars dès 2020 sur le seul segment des anticorps immunomodulateurs dans le cancer.