Thierry Bieler, dirigeant d’Int’Air Médical.
P.Cornaton
Int’Air Médical, fabricant d’appareillages tubulaires et de dispositifs pour la thérapie respiratoire (anesthésie, aspiration, aérosol, oxygène) à destination des hôpitaux, cliniques et pharmacies, va se doter d’un nouveau site industriel, au sud de Bourg-en-Bresse.
Le futur bâtiment d'Int'Air Médical, d’environ 5.000 m², est en cours de construction sur la zone industrielle « Triangle d’activités » de la communauté d’agglomération du bassin de Bourg-en-Bresse. Il a vocation à réunir les activités de l’entreprise, réparties actuellement sur deux endroits distants de dix kilomètres : à Bourg-en-Bresse pour le siège administratif, la partie injection (onze presses) et le montage ; à Saint-Rémy pour la partie extrusion (cinq machines).
Outre les gains de temps et le désenclavement (le nouveau site sera proche d’un échangeur autoroutier), cet investissement de 7,5 millions d’euros permettra à l’entreprise burgienne de « rationaliser son stockage avec un entrepôt de 10 mètres de hauteur », explique Thierry Bieler, son Pdg, et de moderniser l’outil de production. Le dirigeant envisage de robotiser certaines tâches de manutention, notamment pour réduire le risque de maladies professionnelles.
Des ventes à l’export très importantes
Le nouveau site, dont la mise en service est programmée en août 2023, devrait permettre à Int’Air Médical de se développer dans la sous-traitance, en s’appuyant en particulier sur le groupe allemand Dahlhausen, l’un de ses principaux clients et… son actionnaire majoritaire. Basé à Cologne, celui-ci possède quatorze autres sites industriels en Europe. Il emploie plus de 860 personnes et réalise 150 millions d’euros de chiffre d’affaires.
Int’Air Médical est certifié ISO 13 485, ce qui lui permet de fabriquer des appareillages pour le monde entier. L’entreprise a réalisé 17,5 millions d'euros de chiffre d'affaires sur l'exercice 2021/2022. Elle exporte 75 % de sa production, sur le continent européen mais aussi en Asie. Dans sa future usine, les salles propres, où s’effectuent la fabrication et le conditionnement, occuperont une surface plus importante qu’aujourd’hui (650 m² actuellement).
D’ici la fin 2023, l’entreprise de 150 personnes prévoit quinze recrutements supplémentaires, principalement des opérateurs pour l’assemblage.
Cet article a été publié dans le numéro 2503 de Bref Eco.