Laboratoires Théa
Les laboratoires Théa, spécialisés dans la fabrication de produits ophtalmologiques, et la Banque Européenne d'Investissement (BEI) viennent d’annoncer la signature d’un contrat de financement de long terme de 50 millions d’euros.
Ce premier prêt de la BEI aux laboratoires Théa est destiné à financer des investissements pour la mise au point de nouvelles molécules, de formulations galéniques et de systèmes innovants d'administration de médicaments à usage ophtalmique. Il est mis en place dans le cadre du Fonds européen pour les investissements stratégiques (FEIS), pilier du plan d'investissement pour l'Europe. Pour Paolo Gentiloni, commissaire européen à l’Économie, il permet de « soutenir une entreprise très performante (et) positionne l’Europe au premier plan de la recherche et développement dans le domaine pharmaceutique en favorisant la préservation d’emplois qualifiés ».
Importantes retombées
Depuis sa création en 1993, le groupe familial Théa a conquis une place de leader européen sur le marché des traitements et produits ophtalmiques qui est en pleine croissance au niveau mondial. Présent dans tous les domaines de la thérapeutique ophtalmologique (à l'exception des traitements de la rétine), Théa détient des positions fortes dans la plupart d'entre eux, notamment dans les traitements du glaucome et de l'œil sec. Les recherches en cours visent à répondre à des besoins non satisfaits face à ces pathologies et aux infections oculaires.
Compte tenu de l’évolution démographique de l’Europe et de l'incidence relativement élevée des maladies ophtalmiques au sein des populations âgées, ces travaux devraient avoir d'importantes retombées pour Théa. « Ce projet s’inscrit pleinement dans le mandat fixé à la BEI par ses actionnaires - les États membres de l’UE - consistant à soutenir l’innovation partout en Europe avec la perspective, dans le domaine d’activité en pleine croissance de Théa, d’améliorer le bien-être d’un nombre croissant de patients susceptibles de recevoir des soins ophtalmiques », souligne Ambroise Fayolle, vice-président de la BEI.