Gilles Alberici et Marie-Paule Richard rejoignent le conseil de surveillance de Nosopharm.
Nosopharm, entreprise dédiée à la recherche et au développement de nouveaux médicaments anti-infectieux, renforce son conseil de surveillance, avec la nomination de Marie-Paule Richard et de Gilles Alberici qui devient président.
Marie-Paule Richard, docteur en médecine, et Gilles Alberici, docteur en pharmacie et docteur ès sciences, tous deux forts d'une riche expérience professionnelle, rejoignent, au conseil de surveillance de Nosopharm, Gwenaël Hamon (Kreaxi), Franck Lescure (Auriga Partners), et Bernard Rivière. Ils apporteront leur expertise de l’industrie pharmaceutique et du développement de nouvelles thérapies anti-infectieuses.
Faire progresser vers la clinique notre portefeuille de molécules antimicrobiennes innovantes
« Forte d’une équipe stratégique consolidée, Nosopharm ambitionne de devenir un acteur de référence dans la recherche et développement de nouveaux agents thérapeutiques antimicrobiens », déclare Philippe Villain-Guillot, président du directoire de Nosopharm. « Notre priorité est de renforcer et de faire progresser vers la clinique notre portefeuille de molécules innovantes », poursuit-il.
« La multirésistance bactérienne est devenue un problème de santé majeur en France et dans le monde », explique quant à elle Marie-Paule Richard pour qui « la technologie développée par Nosopharm est prometteuse ».
NOSO-502 est la molécule la plus avancée du portefeuille de Nosopharm. Elle inhibe la traduction bactérienne avec un nouveau mécanisme d’action. Sa cible principale est le traitement des infections nosocomiales aux enterobacteriaceae, qui figurent parmi les bactéries pathogènes prioritaires pour le développement de nouveaux antibiotiques.
Première administration chez l'homme en 2020 ?
Fondée en 2009, Nosopharm, qui a transféré son siège à Lyon, s’appuie sur une équipe de huit personnes. A ce jour, la société a levé 4,3 millions d'euros en capital privé et a reçu 2,7 millions d'euros d’aides publiques de l’IMI, la DGA, Bpifrance, la région Languedoc-Roussillon et Feder.
Nosopharm a pour objectif de déposer une demande d’autorisation en 2020 pour NOSO-502 en vue d’une première administration chez l’homme la même année. La société déposera également des demandes de brevets couvrant de nouvelles classes thérapeutiques anti-infectieuses d’ici fin 2018.