Angelita de Francisco, CEO de Signia Therapeutics.
En 2022, Signia Therapeutics, qui exploite la plateforme technologique Signatura, entend lever 4 millions d’euros au premier trimestre et 12 millions d’euros sur la fin de l’année pour accélérer son pipeline de candidats médicaments contre les pathologies respiratoires.
« En ciblant la cellule plutôt que les virus et en favorisant la synergie entre la transcriptomique, l’intelligence artificielle et les modèles précliniques physiologiques prédictifs, Signia Therapeutics propose une approche unique et une innovation de rupture à l’échelle mondiale », affirme Angelita de Francisco, dirigeante de Signia Therapeutics créé en 2017.
La start-up lyonnaise qui emploie aujourd’hui sept personnes, valorise les travaux de recherche menés au Laboratoire de virologie et pathologie humaine (Virpath) pour accélérer la découverte de candidats médicaments dans le domaine des infections virales respiratoires et les co-infections bactériennes. Sa plateforme travaille sur huit signatures (virus de la grippe, Sars-CoV-2, bronchiolite, mucoviscidose…) mais l’idée est de « l’élargir à d’autre virus en passant à une trentaine de signatures, voire à des pathologies chroniques comme l’asthme », ajoute Manuel Rosa-Calatrava, chercheur au Virpath et cofondateur de Signia.
Essais cliniques avec les Hospices Civils de Lyon
Pour assurer ses développements, Signia Therapeutics veut lever 16 millions d’euros. « Néovacs est entré à notre capital à hauteur d’1,3 million d’euros à l’automne 2021. » L’investisseur dans les sociétés medtech et biotech intègre également le comité stratégique de Signia Therapeutics. Il a été séduit par le travail effectué sur le premier candidat médicament de la plateforme, l’antihypertenseur Diltiazem, qui sera prochainement évalué lors d’un essai clinique de phase IIb mené en collaboration avec les Hospices Civils de Lyon. « L’essai Dicov, essai randomisé en double aveugle contre placebo, avec 122 patients par groupe, évaluera l’effet du Diltiazem sur la réduction de la charge virale et l’amélioration des paramètres cliniques chez les patients hospitalisés avec des formes modérées de la Covid-19 », précisent les dirigeants.
Cet article a été publié dans le numéro 2479 de Bref Eco.