Guirec Le Lous, président d’Urgo Medical.
© Daniel Martin
Le groupe pharmaceutique Urgo annonce un investissement d’une quinzaine de millions d’ici 2026 dans l’unité textile ligérienne qui réalise son produit phare de cicatrisation : Urgo K2.
Guirec Le Lous, président d’Urgo Medical (Chenôve ; Côte d'or), la division du groupe qui commercialise auprès des professionnels de santé des produits dédiés à la cicatrisation, est venu annoncer un nouvel investissement d’une quinzaine de millions d’euros dans l’unité Urgo Advanced Textile de Veauche, dans la plaine du Forez. Une annonce effectuée lors de l’inauguration d’une extension de 5 700 m2 de cette même usine. Il a précisé qu’une première étape « consistera à y mettre en service d’ici la fin de l’été quatre nouvelles machines de tricotage ». Depuis 2015, une quinzaine de millions y a déjà été investie en équipements et en immobilier, en doublant notamment la surface du site.
Le développement rapide du site ligérien est porté par le dispositif de compression Urgo K2, qui traite l’insuffisance veineuse chronique au stade d’ulcère de jambe ouvert avec œdème : il y est produit depuis 2013 et représente désormais 90 % de l'activité du site. Plus simple d’utilisation que les produits précédents, il est considéré comme « le produit phare d’Urgo Medical. Il arrive en tête de notre chiffre d’affaires », indique Guirec Le Lous.
L'usine de Veauche, dirigée par Philippe Kamanova, compte 96 salariés. En croissance annuelle moyenne de 15 % depuis 2014, le chiffre d’affaires d’Urgo Advanced Textile s’élevait en 2019 à 17,6 millions d’euros.
Une école de formation interne
Une première promotion de huit apprentis, composée de jeunes et de personnes en reconversion, a intégré en novembre dernier la formation de 11 mois UrgoAdTex mise en place par le groupe, en partenariat avec Pôle emploi et Maya Campus. Au rythme d’une semaine de théorie suivie de trois semaines de pratique, les apprentis apprennent les savoir-faire qui leur seront nécessaires en matière d’ourdissage du fil, de tricotage et de tissage. Avec au bout une certification de confection en production industrielle… et un CDI !