France Therme
À partir de l’activité thermale traditionnelle, France Thermes propose un nouveau concept médical : le thermalisme du microbiote intestinal.
Retardée par le confinement, la première saison du tout nouveau Aïga Resort Thermal de Châtel-Guyon débutera début août. Ce bâtiment d’inspiration « art déco », dans lequel France Thermes a investi 35 millions d’euros, rassemble sur 15 000 m2 un établissement thermal, un espace thermal Premium, un spa thermal, une résidence de tourisme 4 étoiles, un restaurant ainsi qu'un centre de recherche et de formation sur le microbiote. « L’Aïga Resort Thermal n’est pas seulement un bâtiment. Celui-ci a été conçu pour accompagner les curistes dans une démarche curative ou préventive pour préserver et retrouver l’équilibre du microbiote intestinal indispensable à la pleine santé de l’organisme », prévient Sylvain Serafini, PDG de France Thermes (chiffre d’affaires 2019 : 58 millions d’euros ; effectifs : 750 équivalents temps plein dont 140 à Châtel-Guyon) qui prévoit que Aïga Resort Thermal accueillera 10 000 curistes en 2025.
100 000 milliards de bactéries
En complément des soins thermaux et des cures de boisson traditionnels prescrits pour le traitement des pathologies digestives et des affections rhumatismales, Aïga Resort Thermal propose un « thermalisme du microbiote intestinal ». Celui-ci s’appuie sur les trois « révolutions de la médecine moderne » : le décodage du génome humain, l’épigénétique et l’étude du génome du microbiote intestinal. « Ces révolutions ont permis d’affirmer que chaque individu est unique, qu’il a son propre métabolisme et ses propres besoins, qu’il vit en cohabitation fructueuse avec plus de 100 000 milliards de bactéries et que ses habitudes de vie modulent en permanence son programme génétique », résume le docteur Didier Chos, conseiller de France Thermes depuis que le groupe a répondu à l’appel à projets lancé par la ville de Châtel-Guyon en 2014 pour la reprise de ses activités thermales.
Pour ce médecin qui préside l’Institut européen de diététique et de micronutrition, la cure thermale doit être l’occasion de « traiter les pathologies du style de vie ». « À la médecine thermale, nous associons la nutrition, l’activité physique, la gestion du stress, le sommeil… », précise Sylvain Serafini qui se plaît à présenter France Thermes comme « une start-up du thermalisme » dont la R & D propose de nouvelles formes de prise en charge des affections, dans chacun de ses centres : Bagnoles-de-l’Orne, Châtel-Guyon, Salies-de-Béarn et Vichy.