Suspendue durant les deux dernières années, la prochaine édition du Salon du Randonneur reprend ses droits à la Cité Internationale de Lyon, du 25 au 27 mars. Depuis le 9 décembre dernier, son organisateur lyonnais Expocinq affiche complet.

C’est sans doute le signe de la frustration que subit le milieu de la randonnée depuis le début de la pandémie : « Dès l’ouverture de la commercialisation, nos exposants se sont précipités et, depuis le mois de décembre, nous avons dû refuser une quarantaine d’exposants », observe Lionel Pons, fondateur et gérant de la société lyonnaise Expocinq depuis 2005.

Pour autant, la crise sanitaire a laissé des traces. Avec 40 % des 2 500 m² commercialisés (4 000 m² au total), la part des offices du tourisme français est la plus importante. Sur 432 exposants, on relève un peu moins d’agences de voyages et, surtout, beaucoup moins d’offices de tourisme étrangers. L’orientation sera à nouveau, cette année, plutôt franco-française.

Comme tout le monde, le milieu de la randonnée a difficilement traversé ces deux dernières années. Mais de nouvelles valeurs et de nouveaux comportements ont émergé et devraient lui permettre d’envisager un fort rebond. « La proximité, la découverte de la nature, le respect de l’environnement, la convivialité, le grand air, les perspectives intergénérationnelles sont des valeurs appréciées et facilitées par les randonnées », illustre Lionel Pons. Parmi les tendances, on note aussi certaines thématiques comme les randonnées culturelles, spirituelles ou gourmandes, « avec une orientation récente pour les randonnées itinérantes de plusieurs jours ».

Près de 15 000 visiteurs sont attendus pour le retour du seul salon grand public qui se déroule en France, essentiellement spécialisé sur les randonnées. ​Toutes les randonnées.