"La clientèle de We dress fair est constituée d'hommes et de femmes de 25 à 45 ans et nous réalisons 3-4 ventes chaque jour, ce qui est un bon début", se félicitent Marie Nguyen et Antoine Coulaud.
Cette start-up lyonnaise propose la vente de vêtements éthiques sur son site Internet. Qu’il s’agisse de marques françaises ou étrangères, les deux créateurs s’attachent aux critères sociaux et environnementaux dans leurs choix.
Antoine Coulaud et Marie Nguyen ont développé ensemble We Dress Fair. Après une campagne de financement participatif qui a permis de récolter 12.000 euros, le site a été lancé en mai 2018, avec uniquement des marques sélectionnées selon des critères stricts : niveau d’engagement social, écologique et transparence. « Une marque 100 % éthique, ça n'existe pas, mais le consommateur doit pouvoir connaître l'histoire d'une griffe et faire son choix en connaissance », justifie Marie Nguyen, cofondatrice.
We dress fair propose une alternative à la surconsommation avec des vêtements responsables qui doivent durer plus longtemps. « Ce qui nous différencie avant tout, c'est la sélection et l'information donnée au consommateur », souligne Antoine Coulaud.
Une quinzaine de marques
We dress fair a bénéficié de plusieurs aides, dont une subvention de 20.000 euros de Bpifrance, mais aussi de l’incubateur Makesense, et de Ronalpia, autre incubateur qui héberge la start-up dans des locaux au sein du campus lyonnais René Cassin.
Le site propose à ce jour une quinzaine de marques comme Hopaal, du 100 % recyclé made in France, ainsi que plusieurs marques d’Europe du Nord, désormais bien connues pour leur engagement. « On ne voit pas de problème à ce qu'une marque française produise à l'étranger. Ce qui nous importe, c'est la façon dont c'est fait et si la marque participe ou non à l'élévation des standards dans les pays en question », insiste Marie Nguyen.
Début 2019, le site devrait disposer de vêtements pour enfants ainsi qu’une gamme technique pour l’outdoor, avant de proposer d'ici 2020 des vêtements de seconde main et la réutilisation de tissus. « Notre plus gros défi désormais est de constituer une équipe qui partage nos valeurs. C'est la clé du succès », assure Antoine Coulaud.