La préservation de la qualité des eaux et des milieux aquatiques est la priorité de l'Agence de l'eau.
DD
En 2019, l’Agence de l’eau Rhône Méditerranée Corse a soutenu 1.008 projets portés par les collectivités, entreprises, agriculteurs et associations pour améliorer la qualité des eaux et des milieux aquatiques, en Auvergne-Rhône-Alpes.
L’Agence de l’eau Rhône Méditerranée Corse a accordé 110,3 millions d’euros d’aides financières (hors aide à la performance épuratoire), dont plus de la moitié a soutenu directement les actions des territoires qui contribuent à s’adapter au changement climatique, un enjeu majeur du programme « Sauvons l’eau » 2019-2024 de l’Agence de l’eau.
Eau potable et assainissement
37 % des aides (soit 40,9 millions d'euros) sont attribués pour améliorer l’assainissement et l’alimentation en eau potable des collectivités, dont 33,2 millions d'euros pour réduire les rejets d’eaux usées et 7,7 millions d'euros pour l’eau potable (mise à niveau des infrastructures des collectivités en zone de revitalisation rurale, restauration de la qualité des captages prioritaires).
Restaurer les cours d'eau
34 % des aides (soit 37,3 millions d'euros) bénéficient aux milieux aquatiques, avec 17,7 millions d'euros pour restaurer la continuité des cours d’eau (dont 12,4 millions d'euros sur la Romanche) ; 11,1 millions d'euros pour améliorer leur morphologie (dont 4,1 millions d'euros sur le Gier) ; 1,5 millions d'euros pour restaurer les zones humides et 5,5 millions d'euros pour animer la thématique.
Réduction des pollutions agricoles
9 % des aides (10 millions d'euros) vont à la réduction des pollutions d’origine agricole avec la quasi-totalité (9,6 millions d'euros) sous forme d’enveloppes déléguées à l’agence de services et de paiement pour le reversement d’aides directes aux agriculteurs, en vue de soutenir les changements de pratiques, notamment la conversion à l’agriculture biologique.
8 % des aides (9,2 millions d'euros) sont consacrés à une meilleure gestion quantitative de l’eau, dont 4,6 millions d'euros pour substituer des ressources déficitaires et 3,3 millions d'euros pour économiser l’eau, en supprimant les fuites sur les réseaux d’eau potable ou en modernisant l’irrigation agricole.
Crédit infographie : Agence de l'eau