Proposé en décembre 2020 dans le cadre du plan de relance, l’appel à projets « recyclage foncier des friches » se déploie en deux phases en Auvergne-Rhône-Alpes. Pour cette seconde phase, 54 projets ont été retenus pour le redéploiement de logements et de surfaces économiques.

Pour récupérer le gisement foncier que constituent les friches, souvent industrielles, dans le double intérêt d’éviter l’étalement urbain et l’artificialisation de nouveaux espaces, l’État a lancé en décembre 2020, dans le cadre du plan de relance, l’appel à projets « recyclage foncier des friches ». Une première enveloppe de 300 millions d'euros avait été annoncée et « la quasi-totalité de cette enveloppe sera engagée en 2021 », indiquent les services de l’État.

Une deuxième phase a donc été lancée cet été, dont on connaît aujourd’hui le résultat. Sur le plan national, 280 millions d'euros de subventions seront engagés pour 503 lauréats concernant 1 100 hectares de friches.

En Auvergne-Rhône-Alpes, 46 projets avaient été adoubés pour 28,7 millions d’euros lors de la première phase. Pour la seconde phase, 150 dossiers ont été déposés. La Préfecture en a retenu 54, représentant près de 630 000 hectares de friches dont la réhabilitation sera financée pour un montant total de 36,5 millions d'euros. Les projets sélectionnés, portés par des collectivités ou des organismes publics et parapublics, vont générer plus de 140 000 m² de logements – dont plus de 60 % seront des logements sociaux – et plus de 211 000 m² de surfaces économiques (bureaux, commerces, industrie…)

Des subventions de 50 000 euros à 2,35 millions d'euros

La subvention la plus importante (2,35 millions d’euros) concerne la restructuration de l'îlot Janin à Saint-Étienne. L’État apporte également 2,2 millions d’euros pour la reconquête d'une friche thermale en plein cœur de La Bourboule (Puy-de-Dôme). Parmi les principales autres aides : 1,7 million alloué à la reconversion de l'ancienne papeterie des Deux Guiers à Entre-deux-Guiers (Isère) ; 1,45 million à la requalification de l’usine JB Martin à Tarare (Rhône) ; 1,2 million à l’acquisition et dépollution de la friche Engie d’Aurillac (Cantal) ; 1,16 million à la restauration la Halle 07 – Novaciéries à Saint-Chamond (Loire) ; ou encore 1,1 million à la requalification de la friche industrielle du centre de Tignieu- Jameyzieu (Isère).