De plus en plus sophistiqués, les dispositifs médicaux font largement appel aux microtechniques. De la robotique neurochirurgicale aux labos sur une puce en passant par la fabrication additive des prothèses, les exemples sont nombreux.
Les visiteurs spécialisés dans la fabrication médicale qui parcourront les allées du salon Micronora, du 25 au 28 septembre 2018 à Besançon à la recherche d’une solution à leur casse-tête technologique, trouveront des réponses adaptées à leurs besoins. Dans l’injection plastique de ces composants exigeants, les progrès pour répondre aux besoins de dispositifs miniaturisés et sûrs sont surprenants. Comme le démontre les pièces réalisées par VP Plast ou CG.Tec Injection. Ce dernier a mis au point un dispositif qui facilite et sécurise le nettoyage des prothèses dentaires grâce à un manchon en polymère venant se clipper sur un insert de détartrage classique. L’embout, dénommé «clip », se présente sous la forme d’un cône d’une quinzaine de mm de long, évidé sur les trois quarts de sa longueur et dont la paroi a une épaisseur de 0,5 mm. Malgré une cinématique du moule complexe, le clip est exempt de bavure afin d’éviter tout risque de blessure. Lors de la fabrication de ce moule hors normes, CG.Tec a exploité les performances d’usinage ultra-précis de ses machines d’électroérosion par enfonçage et à fil. Le choix matière s’est orienté vers le PEEK.
Les impératifs auxquels sont soumises les entreprises microtechniques, dont la haute précision est toujours en tête de liste, est un vrai souci pour leurs responsables techniques. Il faut trouver les bons moyens de production mais aussi les méthodes de fabrication idoines pour faire face à ces défis inhabituels. Une démarche illustrée par Cryla avec la production d’un microcomposant en or médical de 0,2 millièmes de gramme et distingué par un Micron d’Or en 2016.
Moyen adapté à la fabrication des pièces complexes et dont la personnalisation est un objectif impératif, la fabrication additive est de plus en plus prisée dans l’industrie médicale pour la réalisation des prothèses. Le point noir de cette solution était néanmoins jusqu’ici le manque cruel de conseil et de formation des utilisateurs confrontés à cette nouvelle approche. Fort de son expertise dans le domaine biomédical, la société française 3DCeram propose à ses clients un service de sous-traitance technique : 3DCeram Medical Certification (3DCMC). Dispensé lors de l'achat de pâte hydroxyapatite fournie par ce spécialiste dans le domaine des matériaux et procédés d'impression 3D d'objet céramique, cette offre entièrement packagée permet aux clients de bénéficier d'une expertise clé en mains. Ils gagnent ainsi du temps dans leurs démarches pour obtenir l'homologation et la certification CE, pour la fabrication d'implants en hydroxyapatite. Ce matériau, utilisé de préférence sur les machines de fabrication additive Ceramaker fabriquées par 3DCeram, permet de réaliser des implants ou substituts osseux non résorbables et utilisables dans différentes parties du corps : maxillo-facial, rachis...
Il est impossible de citer les nombreux fournisseurs présents sur le salon ; mine d’or pour l’industrie médicale, une visite à Micronora s’impose.
Pour visiter le salon : www.micronora.com