Depuis le début de son quinquennat, Emmanuel Macron fait de la croissance des entreprises françaises une priorité ! « Conquête de l’international » : le sixième volet du PACTE (Plan d’action pour la croissance et la transformation des entreprises, actuellement en construction) propose une réelle stratégie pour accroître le nombre d’entreprises françaises exportatrices. Il développe des solutions innovantes pour se transformer, grandir et créer des emplois.

Start-up dans le domaine de l’international, exportmates.com est le premier réseau digital permettant aux exportateurs de se rencontrer en fonction de leurs synergies, de coopérer entre pairs et d’entrer en relation au sein de l’écosystème de l’appui à l’export. Par une nouvelle vision de la construction de réseaux verticaux « Business », elle maximise les performances.

Un objectif ambitieux mais atteignable

Le gouvernement se fixe pour objectif d’atteindre les 200 000 PME exportatrices avant la fin du quinquennat.
La France compte déjà un effectif constant d’environ 120 000 PME exportatrices. Le coeur du problème est la rotation de cet effectif : 25 à 30 %, soit 30 000 à 40 000 PME, cessent d’exporter chaque année. L’enjeu est donc clair pour atteindre cette cible de 200 000 : il faut donner aux PME les atouts pour s’ancrer durablement à l’international. La condition du succès : accompagner ces entreprises avant leurs premières démarches d’internationalisation afin de s’assurer de leur capacité à exporter. Il existe des programmes très efficaces, reste à détecter les futurs exportateurs pour pouvoir les orienter.

Si l’objectif de 200 000 exportateurs matérialise l’ambition du gouvernement, l’enjeu majeur reste avant tout d’aider les PME qui exportent régulièrement à accélérer leur développement. Sur ce point, le gouvernement et les régions organisent déjà des actions mutualisées. Malgré cela la performance reste complexe car chaque PME possède ses propres priorités commerciales, difficiles à identifier et à surtout à mutualiser.

Les clés du succès

Dès lors il subsiste deux clés fondamentales pour ancrer durablement l’international comme source de création de valeur : faciliter le recours aux structures d’appui à l’internationalisation qu’elles soient publiques ou privées et surtout favoriser la coopération entre exportateurs. En matière d’accompagnement les besoins sont spécifiques aux enjeux et objectifs de chaque PME. Entre étudier le marché du soft RH au Mexique, prospecter le marché du bâtiment en Russie et installer une filiale en Inde, les experts en mesure d’accompagner les PME diffèrent.

En ce sens les propositions du PACTE sont encourageantes : cartographier les compétences des acteurs de l’accompagnement est une des clés du succès ! La bonne structure peut être publique ou privée, ce qui compte c’est la mise en relation au moment où la PME en a besoin.

En matière de coopération entre PME, il nous sera certainement suggéré de prendre exemple sur l’Allemagne ou l’Italie. Ce serait nier nos spécificités culturelles françaises concernant la coopération entre confrères. Pour chasser en meute, il faut créer la confiance en favorisant les rencontres entre sociétés non concurrentes. Le digital s’impose alors comme le complément idéal des réseaux locaux et corporatistes. 

A l’heure où l’on incite nos PME à s’exporter, le découpage administratif des régions ne doit pas constituer la première frontière. Le digital va permettre la création de nouvelles forces. L’innovation tient dans la nouvelle construction des réseaux.

En lieu et place du « guichet unique » la solution la plus pertinente est probablement la construction d’un Hub de l’export qui permettra de connecter tous les acteurs : exportateurs, structures publiques et privées d’appui à l’export, tout en offrant la possibilité, grâce à une boite à outil nationale de l’export, de régionaliser les offres publiques.