Louis Pelaez, PDG de LPA, indique qu'en 2019, 31 parkings silos seront pourvus d'équipements connectés.
La cinquième édition des Rencontres de la Mobilité, qui vient de se tenir à Lyon, a mis en évidence l’importance grandissante des objets et des véhicules connectés.
Tous les deux ans, depuis une dizaine d’années, Lyon accueille Les Rencontres de la Mobilité. Ainsi, 150 acteurs de la mobilité se sont réunis fin novembre dernier : élus, représentants d’autorités organisatrices, exploitants de réseaux de transport… de France et d'ailleurs, ont analysé l’évolution des comportements et des technologies afin de mieux explorer et préparer l’avenir, tout en tentant de rationaliser les moyens, dans une période de baisse des dotations publiques. « Numérisation de la ville », « transport autonome », « autonomisation de la mobilité »… ont été les différents ateliers proposés aux participants.
Digitalisation croissante des comportements
« Incontestablement, cette édition a été marquée par la digitalisation grandissante, l’importance croissante d’outils, tels que le smartphone, et la présence de plus en plus nombreuse d'objets connectés », analyse Louis Pelaez, président-directeur-général de Lyon Parc Auto (LPA), société d’économie mixte qui, au-delà de sa fonction initiale de gestionnaire d’emplacements de stationnement, est le véritable bras armé de la Métropole de Lyon pour toutes les questions de mobilité. Car, dans ce contexte, Lyon souhaite conserver sa position innovante en la matière et LPA s’engage dans cette voie du numérique.
En dépit d'une baisse des dotations, ce sont les bons résultats financiers obtenus par la Sem qui l'autorisent à combiner à la fois la poursuite des activités courantes et l’investissement dans l’innovation.
Des stationnements confiés à des robots
En 2017, le chiffre d’affaires de LPA s’est élevé à 59 millions d’euros, dégageant un excédent supérieur à 5 millions d’euros. Dans le domaine des innovations, l’une de ses prochaines actions consisteraà connecter la totalité des étages des parkings silos. En 2018, 15 parkings seront équipés. Les 16 autres le seront l’année suivante.
L’idée est de préparer l’arrivée des véhicules connectés pour qu’ils soient pris en charge dès leur arrivée par des robots. « Cela suppose aussi des aménagements supplémentaires, la suppression des obstacles, la suppression de certains poteaux… », ajoute Louis Pelaez. Certains lieux sont déjà expérimentés pour de tels procédés. « Nous travaillons avec des start-up pour nous aider à définir ces parkings du futur et nous recherchons des partenaires pour des expérimentations communes », conclut Louis Pelaez.