De gauche à droite : Emmanuel Vey (Directeur Général Adjoint), Bernard Buisson (Directeur Général Adjoint), Raphaël Appert (Directeur Général), Patrick Kleer (Directeur Général Adjoint), Laura Bouchillou (Directrice Finances et recouvrement).
La direction du Crédit Agricole Centre-Est a présenté un très bon bilan économique 2017 avec, en particulier, un résultat net consolidé de 267 millions d'euros, en progression de 16 %.
Les chiffres présentés par le Crédit Agricole Centre-Est (CACE ; dg : Raphaël Appert) sont clairs : la banque affiche un très bel exercice 2017. Elle a gagné 65.711 nouveaux clients en 2017, portant le nombre total de ses clients à 1.227.759. Parallèlement, elle a accueilli 46.568 nouveaux sociétaires et en compte désormais 442.610.
Ses encours de crédits se sont accrus de 6,5 %, à 21,1 milliards d’euros. Sur l’année 2017, ce sont 5,2 milliards d’euros qui ont été injectés dans l’économie régionale (+ 19 %) dont 3,5 milliards de crédits à l’habitat (+ 23 % ; 36 300 projets). Pour les entreprises, professionnels, agriculteurs et collectivités publiques, les financements ont atteint 1,3 milliard d’euros (+ 15 % ; 15 800 projets financés).
Du côté de l’assurance, la progression est également forte : à travers Prédica et Pacifica, le CACE a souscrit 101 000 nouveaux contrats d’assurance des biens et des personnes (+ 14 %). Le nombre de contrats en portefeuille se monte ainsi à 685.000.
L’encours de collecte a progressé, quant à lui, de 3,5 % à 32,5 milliards d’euros.
Financement des entreprises
Les opérations de capital-investissement du CACE se sont élevées à 36,2 millions d’euros pour 24 sociétés accompagnées, sans compter les capitaux injectés dans divers fonds (Siparex, Axeleo…) qui portent le total des investissements en capital-investissement à près de 200 millions d’euros.
Par ailleurs, rappelons l’ouverture, l’an dernier, du Village by CA, sur le campus du CACE à Champagne-au-Mont-d’Or. Il s’agit d’un accélérateur de start-up (23 jeunes pousses y sont abritées), lieu de rencontres entre créateurs et entreprises matures, voire grandes entreprises. Parmi les partenaires de ce lieu : CNR, Gerflor, Groupe Seb, Grand Frais ou encore EM Lyon.
Mutation numérique, agences et emploi
La métamorphose des agences se poursuit au Crédit Agricole Centre-Est. 45 d’entre elles ont été transformées en 2017 et 60 le seront cette année, pour arriver à un parc totalement renouvelé en 2020 (sur un total de 297 agences). Elles viennent compléter une offre digitale qui s’impose progressivement : applis pour gérer ses comptes, ses achats, entrée en relation digitalisée en dix minutes, signature électronique des crédits immobiliers, affacturage, assistance d’intelligence artificielle pour les conseillers professionnels… Une digitalisation menée tambour battant et qui a placé le Crédit Agricole, dans une étude menée par Google sur l’ergonomie et la performance des sites mobiles dans 15 pays, à la 1re place du top 10 des meilleurs sites dans la catégorie Finance.
Côté social, les effectifs globaux restent globalement stables, à 3.079 collaborateurs. Mais le CACE n’en recrute pas moins, ne serait-ce que pour compenser les départs naturels à la retraite : en 2017, il a embauché 213 salariés, un chiffre conforme à son rythme habituel. Il consacre 6,5 % à la formation de ses salariés.
Opération immobilière majeure à Lyon
Le CACE sera au cœur de la prochaine inauguration du Grand Hôtel-Dieu de Lyon (le 27 avril), opération immobilière majeure dont il est devenu propriétaire, avec Crédit Agricole Assurances. En plein centre-ville, la transformation de ce site hospitalier historique en pôle commercial, tertiaire et hôtelier haut de gamme, qui abritera d’ailleurs une nouvelle agence bancaire du CACE, est une illustration de l’étendue des expertises immobilières de la Caisse régionale (investissement, prêts, assurances, promotion et services) déployées à travers ses filiales Crédit Agricole Immobilier, Amundi, Crédit Agricole CIB, Square Habitat et Favre De Fos.
A travers la Compagnie Foncière Lyonnaise (CFL), le CACE dispose ainsi d’un patrimoine de 253.000 m2. Il a, par exemple, acheté l’an dernier les murs du siège social de Bohringer Ingelheim, à Lyon-Gerland (130 millions investis en trois ans dans ses actifs immobiliers).
Autre opération immobilière de grande envergure, pour son propre compte cette fois : sur le campus de Champagne-au-Mont-d’Or, les travaux de rénovation du siège social devraient débuter l’an prochain pour une livraison en 2022 (architectes Archigroup et Thierry Roche Associés). Cet investissement est aujourd’hui annoncé à 100 millions d’euros.