Ingenica est particulièrement actif dans le secteur pétrolier qui représente 44 % de son activité.
La société d’ingénierie veut accroître de 25 à 30 % ses activités dans la région à partir de ses nouveaux bureaux à Sérezin-du-Rhône, dans l’ancien site de Norev.
Ingenica vient de transférer ses locaux lyonnais dans l’ancienne friche industrielle de Norev à Sérezin-du-Rhône. Fermé depuis 25 ans, ce tènement a été racheté en 2016 par Foch Investissements et transformé en parc d’activités et de services (5.500 m2), les Jardins de l’Ozon, en bordure de rivière. 300 emplois pourraient être regroupés à terme sur ce site, en particulier une crèche, un cabinet médical, une société informatique.
Transition énergétique, chimie verte, énergie fatale
Les bureaux lyonnais d’Ingenica étaient situés auparavant à Solaize. Une centaine de personnes travaillent à Sérezin-du-Rhône (dans 900 m2) pour la société d’ingénierie qui intervient en assistance technique ou en projet clés en main, de la conception à la construction, spécialement dans les domaines de la chimie fine et des sciences de la vie. L’objectif est d’accroître de 25 à 30 % ses activités lyonnaises dans les trois ans, en particulier dans des projets de transition énergétique et de la chimie verte (biogaz, biomasse, power to gas), et de l’économie circulaire, de récupération d’énergie fatale, en s’appuyant sur le cluster Race.
Ingenica (210 personnes) dispose de trois implantations : à Guyancourt, siège de la société tourné vers les secteurs gazier et pétrolier et le nucléaire, et à Saint-Laurent, au Québec, plus spécifiquement dans les équipements de combustion et les brûleurs complexes. Son chiffre d’affaires s’élève à 22 millions d’euros dont 35 % à l’export, en Amérique du Nord, au Mexique, en Afrique occidentale francophone. La société vient de réaliser une station de traitement des eaux au Cameroun en partenariat avec Suez, un projet de 30 millions d’euros. Ses activités se répartissent globalement pour 44 % dans l’industrie pétrolière et gazière, 33 % dans la chimie fine et les sciences de la vie, 18 % dans l’énergie thermique, la combustion. La société est majoritairement contrôlée depuis 2012 par Olivier Perraud.
Race : la course à l’export
Le cluster Race (nouveau président : Patrick Jouffray), créé à l’initiative de la CCI Lyon Métropole en 2015, regroupe une cinquantaine de membres dans le domaine de l’énergie dont Total Développement Régional et Engie. Ce cluster est tourné vers le business. La volonté de ses adhérents est de se regrouper pour opérer en meute à l’international.
Le cluster s’appuie sur une organisation par pays (Sénégal, Algérie, Malaisie/Singapour) et par métiers (biomasse, digitalisation). Il vient de recruter un délégué général, Guillaume Boyer, qui a effectué une partie de sa carrière chez Total Développement Régional.