Le nom de l’entreprise n’est pas connu, celui de ses sites internet beaucoup plus. C'est notamment MonPetitForfait.fr qui a propulsé la société lyonnaise sur le devant du Web. Avec une notoriété qui a littéralement explosé en 2020 grâce à une nouvelle stratégie de contenu.

My Golden Network est une société d’édition et de création de sites Web qui travaille uniquement pour son propre compte. Créée en 2013 à Lyon par Victor Malatier et Sylvain Peysieux, elle est spécialisée dans les comparateurs. Le premier mis en ligne, et qui demeure le plus connu, est MonPetitForfait, qui permet de comparer, en fonction des critères de chacun, le prix et les conditions des forfaits mobiles d’une quinzaine d’opérateurs. Avec une progression des visites de 10 à 20  % par an, l’audience de MonPetitForfait avait atteint presque 6 millions de visiteurs en 2019, selon Victor Malatier. Et 11 millions en 2020 !

Le deuxième site, MaPetiteBox, compare les box Internet. Il a quant à lui reçu 7 millions de visiteurs. « Cette progression s’explique par le confinement, certes, mais surtout par la refonte du site et du contenu que nous avons menée en 2019 », estime le dirigeant. Le référencement naturel a été très fortement accéléré avec la mise en ligne de guides qui permettent de rabattre l’internaute sur les comparateurs. « Aujourd’hui, le cœur de notre métier, c’est la rédaction de contenu », confirme le jeune entrepreneur. Plus de 2.000 articles ont déjà été postés. L’enjeu a donc été, et est toujours, de recruter des rédacteurs pour étoffer l'équipe composée aujourd'hui de quinze personnes.

De nouveaux comparateurs

En parallèle, il s’agit de mettre à jour les comparateurs. Un travail de titan car « les offres changent tous les jours ». Dans le monde des forfaits mobiles, dans le monde des box Internet, mais aussi dans le monde de l’énergie puisque My Golden Network a lancé en 2020 un comparateur d’énergie (gaz et électricité) : MaPetiteEnergie. Sur ce créneau, l’entreprise compare déjà 25 opérateurs et en ajoute chaque mois.

Cette année, un quatrième comparateur devrait voir le jour sur un créneau encore tenu secret. Comme d’habitude, la société se fera payer « à la performance ». En d’autres termes, elle est rémunérée par les opérateurs si des clients souscrivent une de leurs offres par l’intermédiaire de l’un de ses sites. « C’est un classique système d’affiliation » indique le cofondateur qui ne révèle pas son chiffre d’affaires.

Cet article a été publié dans le numéro 2448 de Bref Eco.