Brut Butcher revendique des viandes de boeuf, poulet ou canard 100% françaises.
D.M.
L’inauguration du pôle de loisirs OL Vallée, ce mercredi à Décines-Charpieu (Rhône), est aussi celle du 16ème restaurant de la chaîne stéphanoise Brut Butcher, spécialisée dans la viande.
« La superficie totale de 670 m², en comptant la mezzanine, en fait notre plus grand établissement », note Mathias Tonielli, le directeur de la chaîne, qui se satisfait aussi de son « emplacement de premier choix », au sein du pôle OL Vallée.
Après une pause due à la crise sanitaire, le déploiement de l’enseigne (propriété des frères Laurent et David Despinasse, héritiers du groupe ligérien Despi d’abattage d’animaux, transformation et vente de viande créé par leur père) a repris fin avril. Avec l’ouverture d’un quinzième établissement à La Ricamarie (Loire), à l’emplacement d’un ancien restaurant « A la bonne heure » (enseigne créée par le groupe Casino). Un nouveau fast-food doit voir le jour le 30 juin en Corrèze, à Brive-la-Gaillarde, avant celui de Niort, dans les Deux-Sèvres, annoncé pour le 14 juillet, qui sera le plus éloigné du siège social stéphanois.
Une première dark kitchen à Grenoble
L’apparition d’un premier établissement à Grenoble est prévue un mois plus tard. Avec une particularité puisqu’il n’accueillera pas du tout de public. Il s'agira en effet d'une « dark kitchen », qui ne fonctionnera qu’avec des livreurs de Just Eat, Deliveroo, Ubert Eats… etc. Un concept que la chaîne a commencé à mettre en place sur un mode hybride l’an dernier, dans son « Brut Butcher Express » du 6e arrondissement de Lyon, qui fait également de la vente à emporter.
Généralisation du drive
Parmi les autres évolutions de ce concept de restauration rapide, figure la volonté de n’ouvrir dans l’avenir que des sites dotés d’un drive. « Le restaurant qui ouvrira en septembre à Echirolles (ndlr : au Sud de Grenoble), sera le dernier sans drive », annonce le directeur de l’enseigne, qui évoque d’autres projets dans la Loire, le Puy-de-Dôme et la Drôme, en Auvergne Rhône-Alpes. Cette dernière, créée en 2017, qui ne communique pas son chiffre d'affaires, avait fait parler d’elle en début d’année lorsque des salariés ont exigé le retrait de tenues de travail portant des inscriptions sexistes.