Le pain de Belledonne a inauguré cet automne une boutique dans le 14e arrondissement de Paris..
Belledonne affiche désormais le label RSE indépendant Bioentreprisedurable (Bioed), créé par et pour les PME de la bio. Ce label exigeant, destiné à valoriser et aider les entreprises à progresser sur les enjeux du développement durable, est porté par une cinquantaine d’acteurs de la filière.
« Depuis l’origine, nous faisons de la RSE et allons bien au-delà du cahier des charges de la bio. Notre objectif était d’organiser et structurer l’ensemble de nos actions au travers de ce label », explique Céline Berthollet, responsable marketing et communication du fabricant de pains, biscuits, chocolats et confiseries bio. La certification s’articule autour de cinq grands engagements comme le soutien à une bio locale et équitable, la préservation du climat et de la biodiversité, la défense du goût et de la qualité nutritionnelle, le management, la sensibilisation de la société civile aux enjeux sociaux et environnementaux.
Trentième anniversaire
Fondé en 1991 par Bruno Anquetil qui a pétri ses premiers pains dans un corps de ferme, Le pain de Belledonne a fêté ses 30 ans en 2021. La société de La Croix-de-la-Rochette, qui a inscrit ses missions dans ses statuts, a inauguré cet automne une boutique dans le 14e arrondissement de Paris. Ce point de vente constitue une vitrine pour la marque et un laboratoire reposant sur les liens créés avec les consommateurs. L'entreprise qui emploie 200 personnes continue en parallèle de développer son offre produits, avec en particulier le renforcement de la gamme pour enfants. En mars prochain, elle lancera une gamme de barres de chocolat en vrac.
9 % de croissance malgré un marché bio en recul
Cette stratégie d’innovation lui permet de boucler son exercice 2021 sur un chiffre d’affaires en hausse de 9 %, à 23 millions d'euros, malgré un recul de 2 à 3 % du marché bio. Les relations pérennes nouées avec ses fournisseurs de farine, sucre, beurre, chocolat et autres matières premières lui permettent par ailleurs d’atténuer les difficultés d’approvisionnement. « Nos principaux achats sont basés sur les coûts réels de production et une juste rémunération des producteurs, continue Céline Berthollet. Cette politique nous confère une certaine maîtrise mais nous n’échappons pas aux augmentations touchant par exemple le carton et les transports. »
Cet article a été publié dans le numéro 2485 de Bref Eco.