C’est l’une des décisions les plus impactantes pour le secteur touristique hivernal. Suite à la dégradation de la situation sanitaire, la saison de ski 2019/2020 a cessé ce dimanche 15 mars, soit plus d’un mois plus tôt que prévu.
C’est sur un goût d’inachevé que la saison des sports d’hiver 2019/2020 s’est arrêtée d’un coup ce dimanche 15 mars. Une semaine plus tôt, France Montagnes, l’Association nationale des maires des stations de montagne (ANMSM) et Atout France faisaient état des prévisions pour des vacances de printemps « prometteuses » : « Les taux d’occupation progressent de 4 points pour les stations de 5.000 à 10.000 lits et surtout de 8 points pour les plus grandes, celles proposant plus de 15.000 lits. » Une récompense pour les opérations de promotion dans le cadre du Printemps du ski. Les décisions gouvernementales en ont décidé autrement. Jusque-là, après les vacances d’hiver, l’Observatoire national des stations de montagne faisait état d’une fréquentation inégale selon les semaines, avec une forte concentration des vacanciers sur les deux semaines centrales, avec respectivement 93 % et 95 % de taux d’occupation.
Fréquentation des domaines skiables, en légère hausse
Cela avait conduit jusqu'à maintenant à une saison en stabilité, avec un taux d’occupation moyen de 84 %, alors que depuis le début de la saison, la fréquentation des domaines skiables était mesurée en légère hausse, au niveau national. Pour sa part, la consommation touristique dans sa globalité (activités, commerces, restaurants…) était annoncée stable dans la majorité des stations et en progression dans un tiers d’entre elles.
Mais le coup d’arrêt de ce dimanche va infléchir sensiblement les relatives bonnes prévisions du début de cette saison 2019/2020, même si le poids de l’activité économique est relativement modeste au-delà du 15 mars.