Le massif alpin représente à lui seul 11,2 millions de nuitées, en hausse de 11,3 % par rapport à l’été 2018.
L’Insee vient de publier les résultats de la dernière saison touristique estivale. Avec une hausse de 2,2 %, l'été 2019 connaît sa troisième année consécutive de hausse pour la fréquentation des hébergements collectifs dans l'Hexagone. Et c’est la montagne qui en a le plus profité.
Après la hausse de 1,2 % en 2018 et de 6,1 % en 2017, la France connaît une troisième hausse consécutive de 2,2 %, surtout portée par la clientèle résidente (+3,2 %), alors que la fréquentation internationale est stable. Si, avec 15,9 millions de nuitées, le tourisme de montagne ne représente qu’une faible partie du total hexagonal (316 millions de nuitées), loin derrière le tourisme de littoral (121,8 millions de nuitées) et le tourisme urbain (115,6 millions de nuitées), c’est lui qui a connu, cet été, la plus forte hausse (+8,9 %). Et le massif alpin superforme encore plus. Il représente à lui seul 11,2 millions de nuitées, en hausse de 11,3 % par rapport à l’été 2018. Le massif alpin a donc particulièrement profité des conditions caniculaires du pays.
Conditions météorologiques très favorables à Auvergne-Rhône-Alpes
La progression de la clientèle domestique, en recherche de fraîcheur, atteint + 14,1 %, et est bien plus importante que celle du trafic international (+3,6 %). Le constat est identique pour le littoral breton qui, avec 16,9 millions de nuitées, enregistre une hausse de 4,4 %. A contrario, le littoral méditerranéen, avec 55,8 millions de nuitées, enregistre un tassement de -0,8 %.
Au niveau du tourisme régional, Auvergne-Rhône-Alpes a vu le nombre de ses nuitées augmenter de 4 % par rapport à l’été précédent. C’est la cinquième performance de l’Hexagone derrière les Hauts-de-France (+7 %), la Normandie (+5,5 %), le Centre-Val-de-Loire (+4,6 %) et la Bretagne (+ 4,5 %).