Le site logistique permettra la création, dans un premier temps, de vingt emplois.
La société d’économie mixte Frilap, détenue par la communauté de commune du Pays de Lapalisse et la coopérative d'éleveurs Sicarev, construit un centre logistique frigorifique à Lapalisse.
Avec ses 7 .000 m², dont 3.500 m2 d’entrepôt froid négatif (- 25°) pouvant stocker jusqu’à 10. 000 palettes, le projet de 12 millions d’euros vient conforter les activités du groupe Sicarev sur le territoire de Lapalisse. Il y possède en effet déjà deux filiales : Tradival et son abattoir (12.500 bêtes/semaine) de 300 salariés ainsi que TVE logistique (travaillant à 70 % pour Tradival), accolé au futur centre logistique, spécialiste du transport frigorifique employant une centaine de salariés. C’est la société TVE logistique qui exploitera ensuite le centre dans lequel elle investit 4,4 millions d’euros en équipement intérieur.
Cette implantation résulte d’une stratégie géographique et économique pour le groupe Sicarev situé à Roanne, qui se servira de ce lieu de stockage pour d’autres de ses unités et pourquoi pas en location pour d’autres professionnels des métiers de bouche. La congélation va également permettre une diversification de marché pour TVE Logistique, notamment à l’export, après avoir obtenu un agrément pour la Chine et la Corée.
Développement durable, automatisation et recrutements
Pour suivre les évolutions technologiques et répondre à une pénurie de salariés, le nouveau centre mise sur une chaîne robotisée de démoulage et une mise en palette automatisée des blocs de viande, limitant les accidents et les troubles musculosquelettiques.
La chaleur produite par les groupes froid sera utilisée pour chauffer de l’eau, empêchant la dalle de la zone de congélation de se fendre, mais aussi pour le chauffage des bâtiments et le lavage des camions. Cette unité, qui doit être opérationnelle en octobre 2019, devrait permettre la création, dans un premier temps, de vingt emplois. Elle permettra de compléter la filiale porcine locale, active depuis les naisseurs jusqu’aux produits finis.
Cet article a été publié dans le numéro 2365 de Bref Eco.