A la CCI de Grenoble, le plan stratégique triennal de transformation est engagé.
V.Riberolles
La CCI de Grenoble vient de procéder au licenciement d’une trentaine de personnes. C’est la suite annoncée de la réforme en profondeur des missions de l’organisme consulaire et de son modèle économique.
Après avoir finalisé en 2017 sa stratégie de compétence au travers d’une démarche poussée de gestion prévisionnelle de l’emploi et des compétences, 80 collaborateurs avaient quitté, en 2018, l’organisme consulaire, soit en départs volontaires, soit en licenciements.
L’année 2020 démarre avec près de trente licenciements dans le cadre d’une « transformation pour s'adapter notamment au contexte législatif de réformes qui le concerne » comme l’explique Jean Vaylet son président, et afin de répondre aux attentes de ses clients « dans une approche d'entreprise de services. » Le processus avait déjà été annoncé en mai 2018 au cours de la présentation du dernier contrat de mandature.
Plan triennal de transformation
Alors que la CCI s’apprête à intégrer ses nouveaux locaux du World Trade Center à l’automne 2020 avec, à la clé, des économies de fonctionnement « à hauteur de 50 %, » le plan stratégique triennal de transformation est engagé. La première étape se traduit par la conception de nouveaux produits destinés aux clientèles des entreprises, aux territoires et aux personnes. Elle sera suivie par le recentrage « sur des activités visibles, cohérentes et rentables », enfin par le déploiement d'un nouveau schéma organisationnel dès ce trimestre en intégrant le recours à la sous-traitance et aux réseaux de partenaires extérieurs. En parallèle, la CCI opérera le référencement de prestataires en phase avec ses objectifs.
Nouveaux profils, nouveaux services
La CCI dont le budget propre (hors Grenoble Ecole de Management et le centre de formation en alternance IMT) se monte à 19 millions d’euros (données à mai 2018) travaille parallèlement à l’intégration de nouveaux collaborateurs « en adéquation avec les besoins de cette ambition de mutation en une entreprise de services. » Si en 2018 une vingtaine de nouvelles compétences avaient été intégrées, aujourd’hui, la direction n’a pas souhaité nous préciser le nombre de postes qui seraient créés et le type de missions.