L’incubateur Le Carré s’associe à l’alliance French Tech in the Alps pour accompagner les start-up de croissance.
Philippe Mattia, ancien patron de Maya technologies à Seyssins et créateur de l’incubateur Le Carré en 2014, s’associe à l’alliance French Tech in the Alps qui fédère les villes d’Annecy, de Chambéry, de Valence-Romans et de Grenoble.
Les partenaires lancent un appel à candidature, le French-Tech Scale-up, afin de mettre les start-up technologiques les plus prometteuses du sillon alpin dans les meilleures conditions financières pour changer de dimension et accélérer leur développement à l’international : « Si notre écosystème est très bien structuré pour accompagner ces start-up en phase d’amorçage, constate Philippe Mattia, il l’est en revanche beaucoup moins pour leur permettre de passer à l’échelle. Il existe peu de structures en sortie d’incubateurs qui aident les entrepreneurs à préparer et à réussir leur levée de fonds de série A et B. » Le fondateur du Carré a fait le choix de cibler cet appel à projets sur l’accompagnement des start-up matures, avec déjà quatre à six ans d’existence, afin de leur permettre de lever des fonds de manière conséquente.
Des pointures pour entourer les lauréats
La promotion inaugurale du projet devrait comprendre entre six et huit sociétés qui vont bénéficier d’un programme d’accompagnement de 18 mois. Les deux structures partenaires du French Scale-Up ont pris soin de réunir un groupe de managers « adeptes de l’hypercroissance » comme les anciens ou actuels CEO Daniel Pilaud (Polyspace), Marc Pugens (Hewlett Packard), Sam Guilaumé (Movea), Alban Richard (UShareSoft), ou encore Christophe Frey (ARM France). Et Philippe Mattia a réussi également à intéresser des partenaires internationaux comme Orange, BDO, Bas-tille Avocats, RHezO, Start And Fab, Inovexus, Bpifrance et GEM. Les candidats ont jusqu’au 30 novembre 2018 pour postuler à ce dispositif via une candidature en ligne. Le programme devrait débuter en janvier 2019. Les objectifs de cette première promotion ? Lever 20 à 30 millions d'euros pour 10 à 12 start-up et viser 50 créations d’emplois.
Cet article a été publié dans le numéro 2347 de Bref Eco.