Afin de soutenir les petites entreprises dans cette période difficile, la Région Auvergne-Rhône-Alpes, la Banque des Territoires et de nombreuses collectivités locales ont lancé fin juin le Fonds Région Unie Tourisme, hôtellerie & restauration et Micro-entreprises & associations.
Ce dispositif d'aide exceptionnel vise à octroyer des subventions et des avances remboursables pour financer les besoins de trésorerie et de fonds de roulement nécessaires pour relancer l’activité.
L'aide « Micro-entreprises & associations » s'adressent aux entrepreneurs individuels, indépendants, TPE (moins de 9 salariés) et associations, et prend la forme d'une avance remboursable de 3.000 à 20.000 euros, pour une durée de cinq ans dont deux ans en différé, sans garantie exigée.
Comme annoncé mi-mai dernier, en plein confinement, c'est l’Adie l'association pour le droit à l'initiative économique fortement mobilisée depuis le début de la crise, qui a été mandatée par la Région pour réceptionner et étudier les demandes de financement de son public cible, à savoir les entrepreneurs individuels et les micro-entrepreneurs qui ont un besoin d'une aide financière inférieure à 6.000 euros et les entrepreneurs salariés en coopérative d'activité ou couveuse ayant un besoin inférieur à 4.000 euros.
L'aide « Tourisme, hôtellerie et restauration » concerne quant à elle les entreprises et associations de droit privé de ces secteurs de moins de dix salariés, avec une subvention allant jusqu'à 5.000 euros (prise en compte du capital d'emprunts déjà contractés pour financer des investissements).
Une enveloppe de 60 millions d'euros début juillet
Ce fonds s'inscrit dans le plan d'urgence en faveur de l'économie déployé par la Région Auvergne-Rhône-Alpes. Il vise à garantir les emplois et la cohésion sociale au sein du territoire. Les collectivités territoriales (communes, établissements publics de coopération intercommunale et départements), s’associent à la démarche régionale. Elles sont 172 à abonder le fonds à hauteur de 28.780.537 euros et permettent de porter à plus de 60 millions d’euros l’enveloppe mobilisable pour les acteurs économiques des territoires.