Sophie Jullian préside Pulsalys depuis avril 2017.
Céline Vautey
Pulsalys, Société d’accélération du transfert de technologies Lyon Saint-Étienne, dont l'activité n'a pas faibli en 2020, repart de plus belle en 2021. Elle positionne les avancées scientifiques au cœur de la relance économique.
20 millions d'euros levés par les start-up qu'elle soutient, 50 projets financés, 17 entreprises renforcées par des innovations de rupture, 12 nouvelles start-up deeptech créées : Pulsalys a confirmé en 2020 « son rôle moteur dans le dynamisme économique » du territoire qu'elle couvre.
La Satt a soutenu plusieurs projets de recherche impliqués dans la lutte contre la Covid-19, et accompagné ses entrepreneurs sur les mesures de soutien mises en place par l’État. Elle a renforcé son offre de services à destination des entrepreneurs avec un programme d’incubation « plus musclé » porté par la création d’une nouvelle direction Incubation.
Comme annoncé lors de son bilan 2019, Pulsalys a également soutenu, tout au long de l'année, les chercheurs et entrepreneurs dans la constitution de leurs équipes dirigeantes, « élément primordial de la réussite future de la start-up », note Sophie Jullian, présidente de Pulsalys. Pour cela, Pulsalys s’appuie sur son expérience et son réseau, via notamment la plateforme ProPulse by Pulsalys.
2021 : intensifier les actions
En 2021, Pulsalys veut « intensifier son action pour des start-up toujours plus robustes ». L’incubation se renforce sur le plan individuel sous la forme d’un start-up studio impliquant toutes les expertises de Pulsalys (de l’invention à la levée de fonds) au service du développement des spin-off académiques.
Parmi les nouveautés attendues, le déploiement d’un parcours d’incubation dédié aux chercheurs. « Qu’ils deviennent dirigeants, directeurs scientifiques ou encore conseils scientifiques aux côtés d’un entrepreneur plus business, ce sont eux, par la dimension R & D qu’ils apportent, qui font le cœur deeptech de l’entreprise : leur implication est clé dans la réussite de la future entreprise » insiste Sophie Jullian.
Enfin, Pulsalys veut amplifier ses efforts dans l’ingénierie de financements pour permettre aux start-up de traverser cette crise et de poursuivre leur croissance.
Contribuer activement au plan de relance
La contribution active au plan de relance économique sur les filières stratégiques de l’État sera un axe prioritaire en 2021. Cette volonté, entreprise en 2020 avec des études de positionnement sur l’hydrogène et le microbiote ainsi que deux appels à projets sur le numérique et les cleantech, a permis d’identifier quinze projets, actuellement à l’étude.
Pulsalys lancera des Appels à manifestation d’intérêt (AMI) dans la santé (biothérapies et thérapies innovantes, microbiote, biomatériaux…), les cleantech (recyclage), la mobilité ou la transformation numérique.
Dénicher les nouveaux talents
Dans la continuité des actions menées en 2020 auprès des jeunes chercheurs et des femmes entrepreneures (via le programme Strong(h)er construit avec l'incubateur Les Premières Auvergne-Rhône-Alpes), Pulsalys va poursuivre sa démarche de découverte des talents.
Dans un premier temps, le secteur de la santé est privilégié. L’accord signé fin 2020 avec les Hospices civils de Lyon et le Pôle des technologies médicales de Saint-Étienne permettra d’intégrer les praticiens hospitaliers comme les cliniciens pour porter les innovations scientifiques vers les patients et le marché. D’autres acteurs comme Lyonbiopôle, le Centre Léon Bérard, le CHU de Saint- Étienne mais également l’Institut Paul Bocuse sont dans la boucle.