Véritable "barrière" entre le nord et le sud de la presqu'île lyonnaise, le pôle d'échanges multimodal de Lyon Perrache va subir un réaménagement en profondeur. Après trois ans d'études avec l'atelier d'urbanisme Ruelle, le projet a été présenté hier par les différents partenaires : le Grand Lyon, la Région Rhône-Alpes, la SNCF et RFF. Au global, 65 millions d'euros seront investis afin d'ouvrir le pôle d'échanges, traversé par 100 000 personnes par jour, sur la ville.
Recréer un vrai parvis de gare
Les 2/3 du financement concerneront le réaménagement du pôle d'échanges qui sera décloisonné et alléger afin d'y faire entrer la lumière naturelle. La voûte ouest, aujourd'hui empruntée par des voitures, des piétons et des cyclistes deviendra piétonne.
A noter que la gare routière internationale sera déplacée dans "un site en périphérie de Lyon", a précisé Gérard Collomb.
Au nord, le parvis de la gare, créée en 1857, sera désencombré afin de permettre aux voyageurs d'y accéder plus facilement. Et côté place des Archives, les escalators seront supprimés et de nouveaux accès seront créés dans le même but. A noter que le cours Charlemagne deviendra piéton jusqu'au cours Suchet.
Troisième gare de Rhône-Alpes
La gare de Lyon-Perrache est la troisième gare de la région avec 23 000 passagers par jour, dont 17 000 dans les TER. Le projet de modernisation doit permettre d'accompagner la montée en puissance de la fréquentation des transports régionaux et favoriser l'accessibilité aux personnes à mobilité réduite.
Le début des travaux est attendu mi-2016 pour une livraison de l'ensemble fin 2020. A cet horizon, il est prévu que 200 000 personnes traverseront quotidiennement le site en raison notamment de l'arrivée des étudiants de l'Université Catholique sur le site des anciennes prisons et du développement du quartier de La Confluence.
Photo : ©SNCF Gares & Connexions. Vue de la gare de Lyon-Perrache depuis la Place des Archives.