La station d’épuration des Trois Rivières, qui traite les eaux usées de la métropole clermontoise et une partie des eaux pluviales, voit plus grand.

Entre aménagements et projet d’extension, il s’agit de l’un des projets phare de Clermont Auvergne Métropole, compétente en matière d’eau et d’assainissement. « Le chantier répond au besoin d’augmenter la capacité de traitement liée à la construction, en cours, de six bassins qui stockeront, par temps de pluie, des eaux usées et pluviales avant de les renvoyer à la station d’épuration pour traitement », précise la Métropole.

Cette extension a un coût non négligeable, 55 millions d'euros, principalement financé par Clermont Auvergne Métropole avec l’aide financière de l’Agence de l’Eau Loire-Bretagne, l’Ademe et la Région Auvergne-Rhône-Alpes.

Production d’énergie renouvelable

Depuis 2016, la station d’épuration des Trois Rivières a fait l’objet de diverses améliorations. « Outre l’adaptation aux nouvelles charges de pollution, ce projet permet la production d’une énergie renouvelable à partir de la digestion des boues et des graisses », prévient la Métropole. Ainsi, elle devrait générer de l’énergie pour l’injection au réseau de 14 GWh par an grâce au biogaz, soit l’équivalent du chauffage de 1 400 logements.

L’extension, qui fait actuellement l’objet d’une enquête publique, permettra « d’améliorer la qualité des eaux rejetées dans le milieu naturel », mais aussi de réduire les rejets d’eaux non traitées lors des épisodes pluvieux de pointe. « 2 millions de m³ d’eaux usées ne seront plus déversées dans l'Artière », assure la Métropole qui revendique également une réduction de 50 % des rejets de pollution dans le milieu naturel.