Nadia Auclair, présidente et cofondatrice de la start-up auvergnate BioUpp.
Engie Lab Crigen, la start-up clermontoise BioUpp et Clermont Auvergne INP s’allient pour produire de l’e-méthane bas carbone.
Dans un contexte de transition énergétique accélérée, ces trois acteurs annoncent un partenariat stratégique de recherche et développement visant à produire du e-méthane bas carbone. Cette alliance associe un acteur industriel majeur, Engie, la start-up auvergnate deeptech innovante BioUpp, et l'établissement d’enseignement supérieur et de recherche Clermont Auvergne INP, avec un objectif commun : développer un procédé de méthanation biologique avancé, fiable, peu énergivore et rapidement industrialisable.
Le procédé repose sur la conversion de dioxyde de carbone (CO₂) et d’hydrogène en méthane de synthèse via un bioréacteur, en présence de micro-organismes. Il s’agit d’un levier clé pour optimiser le stockage d’énergies renouvelables et contribuer activement à la neutralité carbone.
Pour Estibaliz Gonzalez-Ferrer, directrice d’Engie Lab Crigen, ce partenariat s’inscrit pleinement dans la stratégie de décarbonation du groupe : « Dans un contexte de décarbonation et de diversification de l’approvisionnement en gaz, la production de méthane renouvelable représente un levier indispensable ».
Une solution pour optimiser le stockage d’énergie renouvelable
BioUpp, la jeune pousse auvergnate dirigée par Nadia Auclair, apporte au projet sa technologie de rupture, développée en lien étroit avec l’Institut Pascal : « Cette collaboration est une opportunité unique d’accélérer le développement et le déploiement industriel de nos solutions de méthanation, essentielles pour optimiser le stockage d’énergie renouvelable et réduire les émissions de CO₂. »
Enfin, pour Clermont Auvergne INP, ce projet est en parfaite adéquation avec ses missions de recherche et d’innovation. « En mobilisant nos compétences en génie des procédés et en modélisation, nous ambitionnons de faire progresser les connaissances scientifiques et d’apporter des solutions concrètes pour l’industrie énergétique de demain », souligne Sophie Commereuc, directrice générale de l’établissement.