Longtemps focalisée sur l’entrée de ville avec l’aménagement de sa presqu’Île, la métropole grenobloise se tourne désormais vers le sud. C’est ici que le foncier économique est disponible pour les années à venir. Et c’est là que le renouvellement urbain semble le plus nécessaire.

Christophe Ferrari et les élus de Grenoble Alpes Métropole ont donné le top départ officiel du programme de réaménagement urbain. Près de 400 hectares sur trois communes, Grenoble d’abord et dans une moindre mesure, Echirolles et Eybens. « C'est sans doute le grand espace d’aménagement pour la décennie à venir », a souligné Christophe Ferrari aux côtés d’Eric Piolle le Maire de Grenoble soucieux d’abord de parler « de cadre de vie ».

Conçu dans les années 1970 autour du concept de ville moderne, reconnu comme un lieu d’expérimentation sociale, écologique et architecturale, cet espace aménagé de manière hétéroclite possède des atouts certains : il est préservé des principaux risques naturels, dispose de 50 hectares de réserves foncières et de 70 hectares d’espaces verts.

Un vaste terrain de jeu pour l'habitat et le cadre de vie

Une véritable aubaine pour la Métro qui assurera la maîtrise d’ouvrage du futur plan d’aménagement au même titre que d’autres dossiers structurants comme les Portes du Vercors et le Cadran Solaire.

Sur un territoire habité par près de 45.000 personnes, occupé sur 250 hectares par des entreprises comme HP, Caterpillar, Siemens, Artélia, Atos ou Schneider Electric, l’enjeu est multiple : améliorer le cadre de vie de ce territoire habité en atténuant les grandes coupures urbaines ; décliner le concept de ville parc ; encourager les mobilités alternatives (pôle d’échanges de Grand’Place, halte ferroviaire d’Echirolles, tram A, modes actifs, etc.) ; moderniser l’offre en équipements ; développer une économie innovante par « des projets d’activité ambitieux » ; travailler sur des programmes d’habitat attractifs et enfin, engager une politique environnementale et énergétique exemplaire.