Priorité : la ligne Grenoble-Lyon, qualifiée de « malade » dès 2011 par Guillaume Pepy lui-même, alors président de la SNCF.
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La desserte ferroviaire de Grenoble et de son bassin d’activité entre dans une phase d’études préalables à une série de d’aménagements qui changeront de manière radicale la situation actuelle.
La desserte « ne répond plus aux enjeux d’attractivité et de rayonnement d’un territoire qui est le deuxième pôle de recherche scientifique à l’échelle nationale », soulignait en début d’année l’exécutif de Grenoble Alpes Métropole. En priorité : la ligne Grenoble-Lyon qualifiée de « malade » dès 2011 par Guillaume Pepy lui-même, alors président de la SNCF. Le dernier comité de pilotage a permis de prioriser les études préliminaires à lancer. Elles concernent la mise en œuvre du schéma de desserte à horizon 2025. Pour 2030 cette fois, il s’agit d’optimiser la convergence de Moirans et d’augmenter la capacité de la gare de Grenoble. Enfin, le dernier bloc d’études concernera, pour l’échéance de 2035, la mise à quatre voies de la section entre Grenoble et Voreppe.
Un futur RER métropolitain
Pour les opérations envisagées à l’horizon 2025, les aménagements nécessiteraient 58 millions d’euros. Cette enveloppe comprend la création d’une troisième voie en gare de Brignoud, la réouverture de la halte ferroviaire de Domène, le déplacement de la gare de Pont-de-Claix, des travaux de signalisation et d’aiguillage autour de la bifurcation de Veynes et de la gare d’Echirolles. Des aménagements qui permettent d’envisager la mise en service d’une première ligne de RER entre Grenoble et Brignoud.
Pour 2030, les aménagements identifiés, compris entre 180 et 205 millions d’euros, portent sur l’amélioration de la convergence de Moirans avec la création d’une troisième voie sur deux kilomètres, des aménagements en gare de Grenoble et un développement capacitaire sur la ligne des Alpes. C’est à l’horizon 2035 que le futur RER métropolitain pourrait être mis en œuvre de manière complète, avec un budget de 491 millions d’euros comprenant principalement la mise à quatre voies entre les communes de Voreppe et Grenoble et la mise à deux voies entre celles de Romans et Saint-Paul-les-Romans.
Cet article a été publié dans le numéro 2407 de Bref Eco.