La première soudure de rail du T9 a eu lieu au Mas-du-Taureau, à Vaulx-en-Velin, le 10 février
Sytral Mobilités
La première soudure du rail de la ligne de tramway T9, il y a une semaine, confirme le caractère irréversible de ce projet qui va relier Vaulx-en-Velin, dans la périphérie lyonnaise, au centre de la Métropole.
Cette soudure, dans le quartier du Mas du Taureau, est hautement symbolique. « Les premières discussions remontent aux années 1970, à une époque où la ville de Vaulx-en-Velin se développait au milieu des champs de cardons », résume Hélène Geoffroy, maire de Vaulx-en-Velin. « À ce moment-là, il était même question d’un métro léger », continue-t-elle. De telles soudures, il en faudra beaucoup pour les 8,8 kilomètres de voies nouvelles, jusqu’à Charpennes, à Villeurbanne, où le T9 sera connecté aux lignes de métro A et B, et aux autres lignes de tramway, T1 et T4. Une douzaine de stations seront réparties sur le parcours. À raison de cinq soudures par jour, le chantier va désormais avancer. Il en comptera 2.000 et, au plus fort des travaux, 180 personnes interviendront.
Les économies réalisées sur l’abandon du projet de la ligne E du métro
« C’est justement grâce aux économies réalisées parce que nous n’avons pas construit la cinquième ligne de métro, dans l’Ouest lyonnais, que Sytral Mobilités a les moyens d’investir 900 millions d’euros dans les tramways », a expliqué Bruno Bernard, à la fois président de Sytral Mobilités et de la Métropole de Lyon. Un choix politique assumé qui profite à ces quartiers populaires de l’Est lyonnais, classés en Politique de la Ville : « un choix qui associe la transition écologique à l’inclusion territoriale », comme l’a aussi souligné aussi Vanina Nicoli, préfète déléguée pour l’égalité des chances.