Christine Cabau Woehrel préside l’association Medlink Ports, première entité fluvio-portuaire de France.
Présidente du directoire du port de Marseille Fos depuis 2014, Christine Cabau Woehrel vient de prendre la tête de l’association Medlink Ports.
Créée en 2008 et constituée en association depuis 2015, Medlink Ports rassemble les ports de Marseille Fos et de Sète, les ports intérieurs (Lyon, Chalon-sur-Saône, Mâcon, Pagny, Villefranche-sur-Saône, Vienne sud, Avignon le Pontet, Arles) et les gestionnaires développeurs d’infrastructures du bassin Rhône-Saône (VNF et CNR).
Première expérience dans le maritime
Christine Cabau Woehrel a commencé sa carrière dans le transport maritime en 1987 où elle a rejoint CMA-CGM, acteur majeur dans le transport de conteneurs. Elle y a exercé les fonctions de chef de ligne puis directrice de lignes et a occupé le poste de senior vice-président Asia Med and Middle East Lines, membre du comité exécutif, en avril 2011.
C’est à cette date qu’elle quitte le groupe CMA-CGM pour une brève expérience dans le conseil expert en transports maritime et logistique des flux internationaux. En 2012, elle est nommée par décret du président de la République, présidente du directoire et directrice générale du Grand port maritime de Dunkerque. Deux ans plus tard, elle rejoint le premier port français, Marseille.
Lors de l’assemblée générale de janvier 2017 qui l’a désignée comme présidente de Medlink Ports, Christine Cabau Woehrel a salué « la vocation fluviomaritime défendue en Rhône Saône » qui a permis selon elle « la promotion du mode fluvial et donné de la visibilité à une offre logistique nouvelle entre les plateformes adhérentes et les ports maritimes d’entrée du bassin ».
Il s'agit d'enrichir l’ADN fluvial de Medlink Ports
Avec 103 millions de tonnes traitées en 2016, Medlink Ports est d’ailleurs confirmé dans sa position de premier ensemble fluvioportuaire de France. Pour 2017, Christine Cabau Woehrel veut créer un véritable partenariat industriel et logistique sur le corridor. « Il s’agit d’enrichir l’ADN fluvial de Medlink Ports en y associant notamment l’offre ferroviaire avec une vision de logistique massifiée qui irrigue l’axe Rhône-Saône-Méditerranée. »
Cet article a été publié dans le numéro 2278 de Bref Eco.