La Grande Usine Créative se situe dans le quartier du design de Saint-Etienne.
En décembre 2017 s’est ouverte la Grande Usine Créative. 2.500 m² ont été réhabilités afin de créer un quartier créatif en lieu et place de l’ancienne Manufacture d’Armes de la ville.
« Le nom du programme tire son nom du fait que le bâtiment était la grande usine métallique à l’époque de la Manufacture d’Armes. Elle a fermé ses portes la fin du XXe siècle », souligne Robin Demazière, chargé de la commercialisation de ce programme au sein de l’EPA de Saint-Etienne.
Avant elle, le bâtiment de l’imprimerie, situé à côté de ce bâtiment, a été livré en 2012 afin d’accueillir des bureaux qui s’adressent à des projets plus importants. En parallèle, les élus comprennent qu’il manque une structure pour accueillir de jeunes entreprises. « La Ville de Saint-Étienne n’avait pas d’hôtel d’entreprises qui pouvait les accueillir après qu’elles aient été suivies trois ans en pépinière. Certaines d’entre elles n’ont, en plus, pas besoin de beaucoup d’espace. Dans la Grande Usine Créative, nous leur proposons des bureaux allant de 15 à 150 m² », précise Robin Demazière.
Un projet à 3,6 millions d’euros
Pour ce faire, un montage financier a été réalisé par l’Établissement public de Saint-Etienne (Epase), propriétaire des lieux. Des travaux ont été réalisés par la structure pour le compte de la SCI créée par l’Epase en partenariat avec la Caisse des Dépôts. « Au total, le projet s’élève à 3,6 millions d’euros. Il comprend les travaux et le coût du foncier. On s’aperçoit que l’on s’en sort à environ 1.200 euros du mètre carré, ce qui nous permet d’avoir un budget maîtrisé », analyse le chargé de commercialisation. Grâce à l’attractivité de ses tarifs, la SCI a pu commercialiser, dès la première année, 97 % des locaux de la Grande Usine Créative.
Des entreprises au profil créatif
Cette dernière se compose d’un Village by CA, l’incubateur du Crédit Agricole Loire Haute-Loire, et de bureaux. Au total, 100 à 120 personnes peuvent être accueillies. « Il reste seulement 60 m² de libre et nous avons des demandes régulièrement. Comme nous sommes dans un quartier créatif, les entreprises présentes doivent avoir une dimension créative dans le design, dans l’innovation ou encore être une société de vulgarisation scientifique. Des entreprises telles que Wipsim, Art’m ou encore Teaser Médias répondent à ces critères », conclut Robin Demazière.
Cet article a été publié dans le numéro 2322 de Bref Eco.