L’inquiétude grandit sur l’avenir à court terme de la société lyonnaise SITL (pdg : Pierre Millet), qui avait repris l’activité de l’usine lyonnaise FagorBrandt en 2011. Les services de la Préfecture et le Commissaire régional au redressement productif suivent ce dossier avec attention mais, explique le préfet Jean-François Carenco, "je ne suis pas très optimiste". La société a perdu 95 % de son activité, brutalement, suite au dépôt de bilan du groupe espagnol FagorBrandt, son principal client. Les autres productions de l'usine, à savoir la fabrication de véhicules électriques utilitaires et de filtres pour l'assainissement de l'eau, ont également été arrêtées faute de trésorerie. Sur les 450 salariés du site, 376 ont été placés en chômage partiel.
Pour le Préfet, "il s'agit d'une question de marché". La situation pourrait déboucher sur un dépôt de bilan. Les salariés ont reçu le soutien politique du maire de Vénissieux, Michèle Picard, face aux "risques de disparition de ce site industriel historique lyonnais".