De 30 % aujourd’hui à 50 % d’ici 2025. C’est l’objectif de progression de la part des ventes à l’export que son Pdg Renaud Baldisserri assigne à BMB Médical. Déjà distribué en Europe, en Océanie (Nouvelle-Zélande), au Brésil et en Amérique du Nord, le mobilier dédié à l’accueil et au transfert des patients en milieu hospitalier fabriqué par cette entreprise de Trévoux, pourrait prochainement équiper ses premiers clients au Chili.

Grâce à la Team France Export, à laquelle elle a confié une mission de prospection de ce marché, BMB Médical a trouvé un distributeur. « Nous avons demandé à notre conseiller export de repérer des distributeurs de marques d’autres fabricants déjà implantés dans ce pays. Le Chili renvoie des signes de bonne santé de son système de soins. Il y a de nombreux projets de construction d’hôpitaux », explique Renaud Baldisserri. Pour cette mission, l’entreprise aindinoise a perçu une aide financière de l’État de l’ordre de 2.000 euros, via le dispositif Chèque Relance Export. « Constituer un dossier est très simple », reconnaît le patron de BMB Médical. Il a confié une autre prospection à la Team France Export sur le marché suédois, qui pourrait être une porte d’entrée sur la Scandinavie.

Deux sites de fabrication à Trévoux et dans le Pas-de-Calais

Spécialiste du chariot brancard, du divan d’examen, du fauteuil de soin brancard, etc., BMB Médical équipe les hôpitaux publics et privés. Parmi les références de poids de la société, figurent les Hôpitaux de Paris depuis 2007. L’industriel dispose de deux sites de fabrication, à Trévoux où se situe aussi le siège social, et près de Boulogne-sur-Mer. Il emploie 35 personnes au global et réalise un chiffre d'affaires de 10 millions d’euros. Le Pdg vise 12 millions d’euros d’ici trois ans.

L’entreprise vient de lancer une nouvelle gamme de matériels de transport, dédiée en particulier aux services d’urgences. Ainsi a-t-elle mis au point un fauteuil capable de se déployer à l’horizontal, en mode brancard. Cela peut limiter l’encombrement des halls en cas de forte affluence

Cet article a été publié dans le numéro 2472 de Bref Eco.