Entièrement automatisé, le téléphérique permet une gestion optimale des horaires et des départs. Il atteint une vitesse de près de 30 km/h.
MND
La ville belge de Huy a confié au spécialiste savoyard de la mobilité et du transport par câble MND et ses partenaires (Cop & Portier et BPC Wallonie), la construction de son nouveau téléphérique urbain en lieu et place de l’existant.
Après la ville de Saint-Denis à La Réunion en juin dernier, MND, le groupe savoyard spécialisé dans le transport par câble, les procédés de sécurisation, l’enneigement et les aménagements de loisirs, a été choisi, cette fois par la Ville belge de Huy, pour construire son nouveau téléphérique. Un projet dont le montant s’élève à près de 8,3 millions d'euros, dont 5,3 millions d'euros pour MND.
Les travaux débuteront prochainement et seront réceptionnés en 2021. Le contrat comprend également une période de quatre ans de maintenance de l’appareil. Ce téléphérique est une installation de technologie va-et-vient, avec deux voies parallèles sur lesquelles se déplacent les cabines. Entièrement automatisé, il permet une gestion optimale des horaires et des départs. Il atteint une vitesse de près de 30 km/h. Le projet s’inscrit dans le cadre d’un plan touristique mené par la Ville de Huy qui accueille chaque année plus de 70.000 touristes ainsi que des événements sportifs et culturels.
38 millions d'euros de nouveaux financements
Comme il s’y était engagé, MND a poursuivi, au cours de l’été, le renforcement de ses capacités financières pour accompagner le retour à pleine capacité de ses sites de production (dont l'activité a été fortement impactée par la pandémie de coronavirus), adapter son organisation au nouvel environnement économique et optimiser son empreinte écologique. Ainsi, il a conclu des accords de financement avec l'État par l'intermédiaire du Fonds de développement économique et social (FDES), la Région Auvergne-Rhône-Alpes et son partenaire financier Cheyne Capital pour l'obtention de prêts d'un montant total de 38 millions d'euros.
« Ces financements vont nous permettre d'accompagner la relance de nos activités industrielles et surtout notre plan de développement sur les prochaines années avec une production d'équipements Made in France sur notre territoire régional, exportés à près de 80 % à travers le monde », a souligné Xavier Gallot-Lavallée, Pdg du groupe MND.
Réorganisation et relocalisation
La relocalisation des opérations, qui concerne principalement les enneigeurs de la filiale Sufag, est d'ores et déjà opérationnelle, avec le rapatriement récent des productions en France au sein de l'unité de Sainte-Hélène-du-Lac en Savoie. Celle-ci centralise désormais l’ensemble de la conception et de la production des canons à neige à l’échelle mondiale. Pour rappel, dans le cadre de la rationalisation de ses sites industriels et commerciaux à l’international, MND a fermé en 2020 deux sites, allemand et suédois, et relocalisé l'ensemble des productions en Savoie.
Présent sur tous les grands marchés internationaux, le groupe savoyard compte 320 collaborateurs. À l’issue de l’exercice 2019-2020, il a réalisé un chiffre d’affaires consolidé de 40,3 millions d'euros, en recul de 16 % par rapport à l'exercice précédent, du fait notamment de la crise liée au Covid-19.