Roforge est passée en mars 2017 sous le contrôle de HTOL, dirigée par Rémi Tolédano.
Passée en mars 2017 sous le contrôle d’un actionnaire privé (Rémi Toledano via Cosynde et HTOL), la société Roforge envisage aujourd’hui le développement d’un réseau à l’export au moyen d’opérations de croissance externe.
« Nous avons un projet de développement d’activité en Chine dans le domaine de la chimie du PVC, en sous-traitance de Kem One, indique Frédéric Béal, directeur commercial. Mais nous souhaitons également pérenniser notre activité en France. Pour cela, nous recrutons actuellement trois nouveaux commerciaux en vue de développer nos ventes sur les régions Normandie, Ile-de-France et PACA. »
Créée en 1975, l’entreprise de Saint-Chamond est spécialisée dans la robinetterie industrielle forgée et moulée. Intervenant à l’origine sur les marchés de la chimie et de la pétrochimie, elle s’est diversifiée, au cours des années 90, dans le secteur des énergies thermique et nucléaire. Suite au rachat dans les années deux mille des sociétés Mavinox (Lorette) et Ronfard (Saint-Chamond), dont elle exploite désormais les marques, son cœur de métier consiste aujourd’hui à concevoir et fabriquer des solutions unitaires sur mesure de robinetterie pour des marchés de niche, quelle que soit l’application : gaz, vapeur, cellulose, chauffage urbain, cryogénie… Avec 35 personnes, Roforge a généré en 2016 un chiffre d'affaires de 4,5 millions d'euros.
Banc de tests
Pour accompagner son développement, Roforge a récemment investi dans un nouveau banc de tests pour son activité de contrôle et d’essais. Celui-ci va permettre la réalisation d’épreuves hydrauliques et pneumatiques, d’essais d’étanchéité à l’eau ou au gaz en ligne basse et haute pression, avec mesure des taux de fuite éventuels.
Cet article a été publié dans le numéro 2304 de Bref Eco.