Ades Technologies attend des économies d'énergie de son usine "bas carbone" de Saint-Chamond.
Daniel Martin
Spécialiste de l’étanchéité et de la maîtrise des fluides, Ades Technologies quittera prochainement ses installations en location à de Saint-Etienne pour des locaux dont la construction s’achève à Saint-Chamond.
Pour la PME spécialiste de l’étanchéité et de la maîtrise des fluides (air, huile, eau, pétrole, gaz), ce projet représente un investissement d’environ 1,5 million d’euros, auquel s’ajoutent de nouveaux équipements de production et informatiques. Au cours de la première quinzaine de novembre, l’entreprise occupera alors le dernier espace disponible pour une activité industrielle dans le quartier Novaciéries, totalement reconverti à la suite de la fermeture par Giat Industries de son établissement dédié aux petits blindés.
Une entreprise en croissance
La nouvelle usine Ades Technologies s'étendra sur 2.400 m2 dont 80 % d’ateliers : « Elle permettra de mettre en avant notre expertise vis-à-vis de nos clients que sont Alstom, Bombardier, Siemens, Naval Group, EDF, Arcelor Mittal, avec un environnement favorable à l’innovation pour tous nos partenaires », explique Patrick Lecomte, le dirigeant de l’entreprise d’une quarantaine de salariés dont l’activité progresse. Notamment grâce à l’export qui a représenté sur son dernier exercice, clos fin mars, 55 % de ses six millions d’euros de chiffre d’affaires consolidé (en croissance de près de 40 % sur deux ans).
La PME, reprise en 2011 par son dirigeant actuel, a créé des unités d’assemblage pour les marchés locaux en Chine, en Afrique du Sud en 2014, dans le Nord-Est des Etats-Unis en 2017, en enfin à Sidney début 2020, pour accompagner Naval Group sur le marché des 12 sous-marins commandé par la marine australienne.
Les vannes, dont environ six millions sont en fonctionnement dans le monde, mais aussi raccords et robinets industriels (aux marques Auxim, Delta Delage, Raflex, Standix) qu’elle conçoit et assemble, en faisant appel à la sous-traitance locale, sont destinées majoritairement au secteur ferroviaire. Ce dernier représente 55 % de son chiffre d’affaires, le reste se répartit entre la marine, l’hydraulique haute pression et le nucléaire.