Améliorer la sécurisation des citoyens et pérenniser l'activité industrielle : la plate-forme chimique du Pont-de-Claix (120 ha, 1/3 de la commune) entre dans une nouvelle ère. Le virage était (très) attendu par les acteurs locaux et riverains : c'est désormais chose faite puisque le site, occupé par deux entreprises classées Seveso seuil haut - le groupe Perstorp et Isochem - bénéficiera de la mise en place d'un Plan de Prévention des Risques Technologiques (PPRT), le second après le site de Jarrie où est implantée Arkema (approuvé le 20 décembre dernier).
Réduire le périmètre à risque
Modalités, calendrier (jusqu'à sa validation en décembre 2013) mais aussi investissements ont été présentés mardi soir en Préfecture de l'Isère : 103 millions d'euros - auxquels s'ajoutent 10,8 millions d'euros de frais de démarrage et de formation - seront injectés au titre de mesures supplémentaires pour moderniser le site et réduire la zone à risque. Objectif : réduire son périmètre actuel de 3 500 mètres (10 communes concernées) à 1 100 mètres grâce à de nouveaux équipements, parmi lesquels la construction d'une unité d'électrolyse (pour le traitement du chlore) par le Groupe Perstorp. L'entreprise, qui s'était rapprochée du Groupe thaïlandais PTT Global Chemical (création d'une joint-venture en cours, finalisation prévue en mai 2012) interviendra à hauteur de 60 %. A ses côtés, l'Etat (25 millions d'euros), la Métro (6 millions d'euros) et la Région Rhône-Alpes (3,5 millions d'euros) apporteront leur contribution pour 40 % du montant de l'investissement.
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