En complément de la mise en place de la Zone à Faibles Emissions (ZFE) en début d’année, les villes de Lyon et de Villeurbanne ont lancé à la mi-juillet un appel à manifestation d’intérêt (AMI) pour renforcer l’offre d’autopartage sans station.

Selon l’observatoire des déplacements de l’aire métropolitaine lyonnaise, l’utilisation de la voiture individuelle au quotidien diminue à Lyon et à Villeurbanne, alors que 40 % des voitures restent au garage en semaine, tout au moins pour les chiffres de 2019. En moyenne, au-dessous de trois utilisations par semaine, le recours à l’autopartage est évalué comme étant plus rentable que la possession d’une voiture.

Lyon et Villeurbanne souhaitent accélérer le mouvement vers l’autopartage, que ce soit vis-à-vis des particuliers ou des entreprises. Il s’agit pour les deux municipalités d’accompagner la démotorisation des déplacements, conformément aux objectifs du Plan de Déplacements Urbains (PDU) et de la ZFE. Elles ont donc lancé un AMI.

Pour y répondre, les opérateurs candidats devront obtenir préalablement le label autopartage de la Métropole de Lyon qui certifie les pratiques sociales et environnementales, ainsi que le niveau d’émission des véhicules. Le périmètre du service doit couvrir tout le territoire de la ZFE, avec des véhicules accessibles 24 heures/24 et 7 J/7. Les opérateurs paieront une redevance d’occupation du domaine public proportionnelle au nombre de véhicules de leur flotte.

Déjà des offres

Lyon s’est engagée depuis longtemps dans l’autopartage avec Citiz, une coopérative présente dans plus de 80 villes françaises. En particulier aujourd’hui, le partenariat Lyon Parc Auto et Citiz propose 250 véhicules à Lyon et Villeurbanne, soit depuis une quarantaine de stations, soit en free-floating (sans station) avec Yea !, depuis octobre 2017.