Expocinq, société fondatrice du Salon du randonneur dont la douzième édition aura lieu ce week-end à la Cité Internationale de Lyon, ne souhaite pas s'engager dans une croissance débridée. Depuis quatre ans, elle refuse des exposants pour garantir à ses fidèles la qualité du visitorat.
L’édition 2018 sera en progression par rapport à la précédente : 385 exposants par rapport à 360 l’année dernière, pour 136 stands contre 126, sur une surface quasi identique soit 4.000 m². L’événement se densifie donc. Mais comme l’année dernière, à partir de la mi-décembre, date de clôture des inscriptions, Expocinq a refusé du monde : la Catalogne, le Maroc…
Une orientation de plus en plus internationale
Dans ce secteur du tourisme, la demande sort de plus en plus des sentiers battus pour s’orienter vers des pratiques thématiques et originales : randonnées cueillettes, gastronomiques, œnologiques, bien-être, rivières… « La France reste la première destination, avec l’Italie et la Suisse. Pour les treks, le Népal, l’Indonésie, la Tanzanie et l’Islande rencontrent les plus fortes demandes du marché, sans oublier des destinations émergentes comme la Colombie, l’Ethiopie et l’Iran », souligne Lionel Pons, gérant d'Expocinq.
La partie marchande du salon est notamment animée par 46 voyagistes ou agences de voyages spécialisées, « un record » indique Lionel Pons. Si cette manifestation s’impose comme la référence nationale du genre, elle s'appuie sur le premier territoire du pays, Auvergne-Rhône-Alpes. Et pour encore longtemps ! En effet, Lionel Pons ne souhaite pas se disperser. « Nous sommes sollicités pour organiser de tels événements dans d’autres villes mais notre souci est de grossir raisonnablement ici, afin de garantir à nos exposants un niveau de qualité satisfaisant ».