Lionel Cuny, président de l'agence Insign.
En forte croissance, l'agence de communication lyonnaise Insign franchit une nouvelle étape dans son développement avec l'ouverture de sa première agence à l'international, à Los Angeles.
Après Lyon, Paris et Tournon (Ardèche), cap sur les Etats-Unis pour Insign ! L'agence de communication intégrée a décidé de sortir des frontières nationales et de s'implanter à Los Angeles avec l'ouverture d'une agence dont la direction a été confiée à Benjamin Naïm, associé d'Insign et cofondateur de PlayApp, une société rachetée par Insign en 2017.
Aller chercher de l'inspiration
A lui la mission de développer l'agence pour « atteindre les 3 millions d'euros de marge brute dans les quatre ans », indique Lionel Cuny, président de l'agence, qui précise que « des recrutements sont déjà en cours ». Pour Insign, cette implantation américaine va permettre « d'aller chercher de l'inspiration et de faire de la veille créative et technologique », ajoute Lionel Cuny qui vise à la fois les entreprises américaines qui souhaitent s'implanter en France et inversement. A l'instar de Fuel, start-up franco-américaine de la mobilité électrique cofondée par les Français François-Xavier Terny et Frédéric Vasseur, ainsi que par l’Américain Erik Buell. Insign les a accompagnés dans la communication autour de leur campagne de crowdfunding sur son lancement en France et aux Etats-Unis. Insign a également lancé la plateforme e-commerce de Serge Lutens sur le marché américain et accompagné également la stratégie d’influence de Nanobiotix sur les deux continents.
Une première implantation à l'international qui n'est sans doute pas la dernière, Insign regardant par ailleurs sur des pays en forte croissance « comme l'Afrique ou l'Asie », ajoute le président d'Insign.
Une forte croissance
Depuis 2013, Insign a triplé de taille pour atteindre les 26 millions d'euros de marge brute avec 250 collaborateurs, dont une centaine à Paris, 70 à Lyon et 30 à Tournon. Dans un marché du recrutement en forte tension, et pour fidéliser ses salariés, Insign a ouvert son capital l'an dernier à une trentaine de collaborateurs. « Une vision anglo-saxonne de l'entreprise qui permet de fidéliser les collaborateurs pour faire face à la concurrence et d'en attirer de nouveaux », estime Lionel Cuny. Evolem reste majoritaire avec 55 % du capital.