Mickaël Pretot, directeur général et cofondateur de la société Caduceum.
Six ans après sa création à Lyon, Caduceum, société de conseil dédiée à l’industrie de la santé et spécialisée dans les questions réglementaires et de qualité, a le vent en poupe.
Caduceum emploie aujourd’hui 420 personnes réparties dans ses neuf agences en France, à Londres et Dublin (ouverte en 2019). Entre 2018 et 2019, son chiffre d’affaires a progressé de près de 20 % pour atteindre les 37 millions d’euros. Une croissance qui s’explique par un marché réglementaire de plus en plus complexe quand il s’agit pour une start-up, une PME qu’un grand groupe, d’obtenir le marquage CE pour un dispositif médical, ou encore une autorisation de mise sur le marché (AMM) : « Rien que pour le marquage CE, il y a vingt normes applicables », explique Mickaël Pretot, directeur général et cofondateur de la société. Caduceum accompagne ainsi les industriels pharmaceutiques, les fabricants de dispositifs médicaux et de produits cosmétiques dans toutes les phases de développement industriel, de la conception du produit à sa mise sur le marché.
Un organisme de formation maison
Outre son activité de conseil, l’entreprise a lancé, avec Caduceum Academy, une offre de formations dédiée aux questions réglementaires et à la qualité. En 2019, ce sont ainsi 250 sessions qui ont été organisées. Par ailleurs, Caduceum s’est dotée d’une business unit « IT et digital » : « Avec les objets connectés et les applications, les industriels se retrouvent à la croisée de tout ça », ajoute Mickaël Pretot qui compte dans ses équipes des pharmaciens, des chirurgiens, des toxicologues…
International et nouveaux marchés
Pour 2020, Caduceum, détenue depuis 2016 par le groupe d’ingénierie et de conseil Alten (Boulogne-Billancourt/Hauts-de-Seine), souhaite encore accélérer, notamment à l’international. « La prochaine étape, ce sera les Etats-Unis, sûrement Boston », avance le directeur général qui souhaite également développer le savoir-faire de Caduceum sur d’autres secteurs comme l’agroalimentaire ou encore le traitement de l’eau et des déchets. Le groupe mise également sur la croissance externe pour se développer… En 2022, Caduceum devrait compter un millier de collaborateurs.
Cet article a été publié dans le numéro 2397 de Bref Eco.