Clara Delétraz et Béatrice Moulin ont fondé Switch à Paris.
Elodie Horn
En 2016, Clara Delétraz et Béatrice Moulin ont créé Switch à Paris. Cette start-up qui propose des sessions de formation pour aider les personnes à réfléchir à leur carrière vient de se lancer à Lyon grâce à Mathieu Geiler.
2 018 marque un tournant dans la jeune histoire de Switch qui, en plus de Nantes, vient d'arriver à Lyon. Mathieu Geiler, un entrepreneur lyonnais a contacté en décembre la « Switch team » qui était intéressée pour s'installer dans la capitale des Gaules. « La première formation vient de débuter à In-Sted à Lyon. Une prochaine formation est déjà prévue fin mars avec toujours 40 personnes qui souhaitent switcher », précise Mathieu Geiler.
A l'origine de Switch, Clara Delétraz qui a travaillé en école de commerce puis a participé au lancement de la French Tech au sein du Grand Paris. Même si son travail lui plaît, elle se pose alors énormément de questions. Elle rencontre Béatrice Moulin qui partage les mêmes doutes. Elles imaginent ensemble Switch et une première formation « Fais le bilan calmement ».
1.300 participants en deux ans
« Notre objectif est d'aider les personnes à se poser les bonnes questions lorsqu'elles ne se reconnaissent plus dans leur travail. Nous accueillons des promotions de 40 personnes pendant six semaines. Nous leur envoyons des mails tous les jours et elles participent à des sessions en présentiel pour travailler en groupe », souligne Clara Delétraz. Depuis le lancement de Switch en janvier 2016, 1.300 personnes ont participé à Paris à ces formations.
Rentable dès son lancement
Cette dernière est payante, à hauteur de 597 euros par participant, et a permis à la start-up d'être rentable dès son lancement. « Nous avons réussi à nous salarier très rapidement. Aujourd'hui nous sommes six et une douzaine de formateurs qui assurent les sessions de formation », précise Clara Delétraz. Switch a démarré grâce à des fonds propres et une levée de fonds de 200.000 euros auprès de business angels.
La start-up a atteint 110 .000 euros de chiffre d'affaires la première année, et 380.000 euros la suivante. « L'an prochain, nous espérons atteindre le million d'euros », précise la cofondatrice.