Ces cellules sont équipées pour reproduire des conditions d’environnement réalistes de chaleur (+55°c), de froid (-32°c), de vent et d’ensoleillement.
La société, qui fête ses 10 ans d’activité au mois d’octobre, annonce l’ouverture de deux cellules d’essais climatiques sur un nouveau site d’exploitation à Villefranche-sur-Saône.
La mise en service de ce centre d’essais (bureau d’études et cellules) permet à Greenmot de tripler ses moyens de production. Les deux nouvelles cellules sont particulièrement adaptées aux typologies de véhicules industriels : off-road, bus, cars, chariots élévateurs, grues, véhicules militaires. « Il s’agit de répondre à la demande croissante d’essais de consommation et de mise au point pour ce type de véhicules. Aujourd’hui, nous avons concrétisé toutes les solutions que j’avais envisagé de mettre en place en créant Greenmot il y a dix ans, suite à mon expérience de metteur au point chez PSA », commente Stéphane Londos, fondateur de Greenmot. Dans la continuité de cette évolution, le centre d’essais envisage déjà de s’équiper, dans les prochaines années, de cellules d’essais à destination des véhicules légers.
Cette extension de 10 000 m2 vient s’ajouter aux 2 500 du premier site. Ces cellules ainsi que les nouveaux moyens d’essais sont financés par une levée de fonds de 2,5 millions d’euros, une aide à l’industrialisation de la Région Auvergne Rhône-Alpes et un financement bancaire. Les fonds ont été levés auprès de Carvest (Crédit Agricole) et FRI Auvergne Rhône-Alpes (géré par Siparex). Bpifrance a pour sa part continué à accompagner la société tout au long de ce projet.
Greenmot accélère sa croissance
La société accompagne les constructeurs, équipementiers et industriels dans le développement ou l’optimisation de leurs produits. Le centre d’essais et bureau d’ingénierie s’est rapidement forgé une expertise dans l’amélioration de l’efficacité du groupe motopropulseur, la gestion climatique du véhicule, la mesure d’émission de polluants et de la consommation, quelle que soit l’énergie concernée (thermique, électrique, hydrogène ou GNV).
Cet investissement est une réponse à la diversification des motorisations véhicules et à l’évolution future des normes Euro (poids lourds) et Stage (véhicules agricoles), dont les nouvelles versions respectives 7 et 5 entreront en application en 2025. La société (60 collaborateurs) recrutera d’ici fin 2020, notamment sur des postes d’ingénieurs et techniciens essais.